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Ligue 1

LOSC : le bilan contrasté des 3 recrues présentes contre Lorient (0-1)

Battu par Lorient ce soir (0-1), le LOSC a au moins pu tester trois de ses sept recrues du mercato : Anwar El-Ghazi, Xeka et Ricardo Kishna.

Plus encore que le résultat, devenu anecdotique en cette saison privée d’enjeu, c’est la prestation des recrues du LOSC qui a concentré l’attention des supporters nordistes ce soir. Trois d’entre elles ont pris part à la rencontre face à Lorient : Xeka et Anwar El-Ghazi, titulaires, mais aussi Ricardo Kishna, entré à la 60e minute. Premier bilan.

Xeka, la bonne surprise

Des sept recrues ayant rejoint le LOSC le dernier jour du mercato, le milieu relayeur portugais n’est sans doute pas la plus ronflante. C’est pourtant lui qui, face aux Merlus, a laissé la meilleure impression. Associé à Ibrahim Amadou pour former une doublette dont la complémentarité ne fait aucun doute, l’ancien joueur de Braga a apporté une touche technique, orientant le jeu dans le bon tempo et offrant de nouvelles possibilités sur passe longue. Xeka a toutefois disparu au fil du match.

El-Ghazi très peu en vue

Il convient de rappeler que les recrues nordistes disputaient leur premier match sous leurs nouvelles couleurs, trois jours seulement après leur arrivée. Soyons donc indulgent avec l’ailier néerlandais, qui paraà®t certes posséder une belle technique, mais qui n’a pas vraiment eu l’occasion d’en faire usage. Très discret, le joueur de 21 ans ne s’est distingué qu’avec un tir à ras de terre en seconde période que Benjamin Lecomte a facilement capté. Un coup d’épée dans l’eau, comme son match.

Ricardo Kishna amène du pep’s

La sortie de Naà¯m Sliti, plutôt bon dans la création en première période, avait de quoi surprendre. Patrick Collot a pourtant décidé de lancer Kishna dès l’heure de jeu. Un choix pas si délicat, en fin de compte : dans un rôle similaire, celui de dépositaire du jeu plutôt que d’ailier de débordement, l’ancien joueur de la Lazio a mis le pied sur le ballon au moment où le LOSC l’avait laissé à son adversaire et apporté un vrai plus durant la dernière demi-heure. Pas de quoi, hélas, sauver un point.

Sylvain Opair

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