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Ligue 1

LOSC – FC Nantes (1-0) : les 3 choses à retenir de l’élimination des Canaris

Battus de manière cruelle sur un penalty de Sébastien Corchia en fin de partie (0-1), le FC Nantes a cédé en 16e de finale de Coupe de France face au LOSC.

Voici les grands enseignements que Sergio Conceià§ao pourra tirer de ce match.

Le turn-over de Sergio Conceià§ao n’a pas complètement échoué

Il se plaignait du peu de temps de récupération et du manque de profondeur de son banc. Sergio Conceià§ao a orchestré un vaste turn-over avec le remplacement de six titulaires du derby face à Rennes (L.Lima, Djidji, Harit, Gillet, Iloki et Bammou) pour relancer Wilfried Moimbé, Oswaldo Vizcarrondo, Adrien Thomasson, Abdoulaye Touré, Felipe Pardo et Mariusz Stepinski. Paradoxalement, màªme s’il y a eu beaucoup de changement, les Canaris n’ont pas été baladé… Au contraire màªme puisqu’ils ont globalement dominé les débats. Il est vrai qu’en face, il y avait un gros remaniement également.

Trois des quatre de devants n’y étaient pas

Dominer n’est pas marquer… Et cela ne permet pas toujours de se créer des occasions franche. Avec quatre joueurs offensifs (Thomasson, Stepinski, Sala, Pardo), les Canaris avaient des armes offensives mais pas franchement d’idées. Felipe Pardo n’a quasiment rien fait jusqu’à sa sortie à la 69e minute si ce n’est une frappe puissante et soudaine sur Maignan (40e). Mariusz Stepinski s’est davantage distingué par une vilaine semelle qui lui a valu un jaune et un retourné en dépit du bon sens que par son sens (justement) du but. Emiliano Sala est retombé dans ses travers, vendangeant une énorme situation (64e). Quant à Adrien Thomasson, sans doute le meilleur élément du quatuor, sa grosse occasion – la plus belle des Canaris – a été sortie par le portier des Dogues (57e).

Diego Carlos, héros malheureux de la rencontre

S’il y a un joueur qui peut ressortir frustré du match, c’est bien Diego Carlos. Pendant longtemps, associé à un Oswaldo Vizcarrondo sérieux, le Brésilien a muselé Eder avec succès. Puis il y a eu un premier impair à la 65e – un dégagement raté offrant une occasion à Martin Terrier – et l’erreur qui tue le match à la 80e. Pris de vitesse par Nicolas De Préville, il commet l’irréparable dans la surface de réparation. Fatal.

Alexandre CORBOZ

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