Pierre Ménès n'est pas le seul consultant à avoir été scandalisé par l'affaire Anthony Mounier. Pascal Praud s'est également insurgé par la manière dont l'ancien milieu offensif de l'OL a été traité par quelques « supporters » qui lui ont réservé un accueil des plus méprisants à son arrivée à l'ASSE depuis vendredi soir, jour de l'officialisation de son pràªt chez les Verts. Le journaliste d'I-Télé n'a en effet pas caché son amertume dans un long billet qui ne manque pas de sel.
« Les supporters ont baissé le pouce comme César montrait le sol »
« Anthony Mounier ne jouera pas à Saint-à‰tienne en 2017. Les supporters, ceux en tout cas qui se définissent comme tels, ont eu sa peau. Combien sont-ils ? Quelques centaines sur les 40 000 habitués du chaudron ? Disons qu'ils représentent une minorité active, celle qui lynche, celle qui attaque, celle qui insulte. Depuis son arrivée dans le Forez, Mounier était sous protection policière. A peine arrivé, le voici sur le départ, résume notre confrère sur Yahoo Sports. Le club a cédé. Comment pouvait-il faire autrement ? Les Ultras sont une force. Ils forment « le peuple vert » comme on le lit ici ou là . Ne touchez pas à ces enfants de Saint-Etienne. Eux seront toujours présents. Les présidents meurent, les entraà®neurs défilent, les joueurs passent. Les supporters sont les gardiens du temple. Je connais ces éléments de langage. Résumons-nous : les Ultras ne veulent pas d'un joueur. Ils ont baissé le pouce comme César montrait le sol. Soit. Mounier repart. Vox populi, vox Dei. J'entends l'argument qui a justifié la colère : Anthony Mounier vient de Lyon. Il a autrefois insulté les Verts. Nous sommes au moyen-âge. Les archers ont levé le pont-levis. L'ennemi n'entrera pas dans la ville. Que dire ? Que faire ? Rien. Constatez les dégâts. »
JP