Cette fois-ci, c'était face au LOSC à la maison (1-2) malgré une réduction du score sur penalty d'Alexandre Lacazette.
Une équipe coupée en deux, une défense qui repose sur Mammana
Quand on aligne une équipe avec quatre offensifs qui ne défendent qu'à minima, il faut àªtre en mesure de présenter sept autres joueurs performants derrière pour éviter les déséquilibres ”¦ Et c'est sur ce plan que l'OL n'assure pas. Que ce soit dans ses transmissions ou dans sa récupération, Maxime Gonalons n'était pas dans un grand jour. Le flanc gauche de la défense également (Morel – Mapou) avec, en prime, un contre malheureux du second nommé. Emmanuel Mammana a été excellent mais il ne peut pas combler toutes les largesses des autres.
Des Gones tenus en respect plus de 80 minutes
Sur le papier, l'OL avait largement les armes pour faire sauter le verrou en 5-4-1”¦ Sauf que, sur le pré, on n'a pas retrouvé grand-chose. Alexandre Lacazette était bien muselé dans l'axe. Rarement dangereux jusqu'à la 83e minute, le meilleur buteur lyonnais a malgré tout pu marquer sur un penalty qu'il avait lui-màªme provoqué (84e) avant de rater la balle du 2-2 quelques instants plus tard (87e). Quant à Nabil Fekir, il n'est toujours pas redevenu le joueur décisif qu'il était. Peu en vue jusqu'à sa sortie (67e). Sur les ailes, Memphis Depay et surtout Mathieu Valbuena ont connu une après-midi compliquée. Cela faisait beaucoup…
Depay, une première titularisation contrastée
C'était un choix assumé de Bruno Genesio : lancer sa recrue hivernale dès le coup d'envoi à la place de Maxwell Cornet, quitte à décaler Mathieu Valbuena à droite. Passé les 20 premières minutes où il a obtenu de bons coup-francs et mis des percussions intéressantes, le Néerlandais s'est ensuite montré plus brouillon. C'est sur un contre de sa part que le LOSC a ouvert la marque. En seconde période, il a souvent tenté de faire la décision tout seul (une frappe improbable à la 53e) jusqu'à sa sortie à la 67e minute, remplacé par un Cornet intéressant.
Valbuena, un match terriblement compliqué
“Petit Vélo” avait réussi son entame de match, expédiant d'abord un coup-franc sur la barre (9e) et un autre proche de la lucarne d'un Enyeama battu (14e). La suite fut beaucoup plus compliquée. En difficulté dans le jeu, Valbuena a d'abord manqué l'immanquable seul face au but ouvert (71e) avant de provoquer le penalty du 2-0 pour une faute peu évidente, à la limite de la surface de réparation sur Sébastien Corchia (80e).
Un arbitrage pas vraiment maison
On taxe souvent les Lyonnais d'àªtre favorisés par l'arbitrage. Cette fois-ci, à§a n'a pas été du tout le cas. Le penalty sifflé sur Alexandre Lacazette était évident, celui pour Lille pour une faute de Mathieu Valbuena sur Sébastien Corchia beaucoup moins évident. Par ailleurs, Johan Hamel a oublié un autre péno flagrant pour les Lyonnais pour un coup de pied de Julian Palmieri dans le bas ventre de Rafael.
Alexandre CORBOZ, au Parc OL