Dans les plus sombres cauchemars des supporters de l’Atlético apparaà®t sans doute le visage de Sergio Ramos. Auteur de l’égalisation décisive il y a deux ans en finale de la Ligue des champions, le défenseur du Real Madrid a ouvert le score hier soir au màªme stade de la compétition. Un but un peu heureux pour certains observateurs, qui considèrent que le joueur de 30 ans était en position de hors-jeu.
‘Ramos n'aurait pas dû terminer la rencontre’
Mais c’est surtout le tacle de Sergio Ramos pour stopper un trois-contre-deux en toute fin de partie, geste seulement sanctionné d’un avertissement par l’arbitre M. Clattenburg, qui chiffonne Pierre Ménès. Le consultant de Canal+ pointe du doigt ces décisions litigieuses dans sa dernière chronique.
‘À la fin du temps réglementaire, l'Atlético semblait peut-àªtre un peu plus méritant. Pour deux raisons : d'abord parce que le but de Ramos est entaché d'un hors-jeu – et c'est quand màªme stupéfiant qu'en 2016, une finale de LdC puisse basculer sur une erreur comme celle-ci. Et puis parce que le màªme Ramos n'aurait pas dû terminer la rencontre après son tacle sur Carrasco en fin de match. Alors j'aime beaucoup les supporters du Real et les consultants connus pour àªtre d'anciens bouchers qui ont trouvé que c'était une « faute intelligente ». Why not”¦ Du point de vue de Ramos, à§a l'est en effet. Ce qui l'est moins, c'est que l'arbitre ne mette qu'un jaune pour un tacle par derrière qui est à la fois un acte d'anti-jeu caractérisé mais aussi un geste dangereux, avec la jambe de l'attaquant belge en porte-à -faux. A n'importe quelle minute et dans n'importe quelle zone du terrain, ce tacle-là doit valoir un rouge. Ces deux décisions majeures ont, pour moi, faussé le résultat.’
Le hors-jeu de Sergio Ramos se joue quand màªme à très, très peu de choses. Le tacle, en revanche, paraà®t en effet assez rugueux.
Sylvain Opair