France TV, Zlatan, Ligue 1”¦ Ménès fait la leçon après OM – PSG (2-4)

Profitant de la victoire du PSG sur l'OM (4-2) en finale de Coupe de France, Pierre Ménès a dressé un constat accablant du panorama du foot franà§ais.

Sur son blog, Pierre Ménès est revenu sur la finale de Coupe de France ayant opposé le PSG à l'OM (4-2) samedi soir. Pas franchement surpris par la facile victoire francilienne, le chroniqueur du CFC s'est quand màªme étonné que les erreurs de Clément Turpin en défaveur de Paris n'a pas été plus mentionné : « Lorsque les fautes d’arbitrage sont en faveur du PSG, on hurle que le Qatar achète la France entière, et quand c’est en leur défaveur, c’est à peine mentionné par les Stradivarius de France Télé ».

« On verra si quelqu'un va marquer 50 buts et délivrer 20 passes décisives avec le PSG”¦ »

Ménès a également profité du nouveau (et dernier doublé) de Zlatan Ibrahimovic pour moucher ses détracteurs : « Le géant suédois continue à se faire cracher à la figure par pas mal de gens, mais a donc terminé sa carrière parisienne sur un doublé et une passe décisive. Mais j’oubliais, ce n’était qu’une équipe de Ligue 1 en face, donc à§a ne compte pas. Eh bien on verra si quelqu’un l’année prochaine va marquer 50 buts et délivrer 20 passes décisives avec le PSG, màªme dans les compétitions hexagonales”¦ »

Youth League et remontrances à la Ligue 1

Pour rééquilibrer les débats l'an prochain et permettre aux autres clubs franà§ais d'exister en coupes nationales, l'ancien journaliste de L'Equipe a délivré sa solution : « La saison prochaine, on ne reparlera évidemment que de la Ligue des Champions puisque tout le reste n’est qu’accessoire. Mais peut-àªtre que Paris devra faire des choix et bazarder la Coupe de la Ligue, par exemple. En envoyant la Youth League au premier tour pour l’aguerrir et alléger leur calendrier. Parce qu’on se rend compte que, si Paris était allé plus loin en Ligue des Champions, son calendrier aurait été vraiment infernal. Mais en attendant, sur un match de Coupe, le PSG devrait quand màªme àªtre plus inquiété que à§a par des adversaires qui ne font souvent que s’apitoyer sur la différence de budget. »

Arnaud Carond