A la veille de la finale pour la 2e place entre l'OL et l'AS Monaco au Parc Olympique Lyonnais, Maxime Gonalons a fait face à la presse ce vendredi après-midi. Extrait de son intervention.
La 2e place sinon rien
« On connait tous la difficulté de finir troisième du championnat et de devoir passer par deux tours préliminaires pour accéder à la Ligue des Champions. Il faut se donner les moyens d'atteindre cette deuxième place. On est parti de très loin et on n'a pas le droit de gâcher les efforts fournis. Chacun sait ce qu'il a à faire (”¦) Forcément la qualification en Champions League implique tout le monde. Que ce soit d'un point de vue financier ou du côté des joueurs et de leur avenir. »
L'OL, une culture du finish
« Si on m'avait dit qu'on avait l'occasion d'assurer la 2e place début janvier, est-ce que j'y aurais cru ? Oui. Et si vous posez la question à n'importe qui dans l'effectif, je suis sûr qu'il dira comme moi. On savait qu'on avait les qualités pour rattraper le temps perdu. A Lyon, on a cette culture de la gagne. On sait bien finir les saisons. »
Sa saison d'un point de vue individuel
« Cette saison le club a traversé des périodes difficiles mais on s'en est toujours sorti. A titre personnel, je n'ai pas fait une très bonne première partie de saison mais, depuis janvier, j'ai retrouvé mon meilleur niveau. J'ai fait mon autocritique (”¦) Quand la période a été plus difficile, ce n'était pas toujours évident pour moi de porter le brassard. Il fallait faire le lien entre les coaches, les joueurs, les supporters et le président. A ce moment-là , quand on est capitaine, on pense davantage à ce qui se passe à l'extérieur que sur le terrain mais cela fait partie de la fonction. J'ai encore appris de ces moments compliqués. »
L'Euro dans un coin de la tàªte
« On a tous à y gagner sur le match face à Monaco. Il y a un Euro qui se profile et c'est sur des matches comme ceux de demain où nous serons jugés. Ce sera une rencontre de très haut niveau. En ce qui me concerne, je sais que ce sera difficile. Je suis lucide sur la situation. Je sais que je n'ai pas été appelé depuis longtemps et qu'un groupe est en place mais je m'accroche. D'abord on va souhaiter la deuxième place et on verra après. »
Alexandre CORBOZ, à Tola Vologe