Il raconte.
Laval souhaitait vous conserver. Et vous, quelle était votre position ?
J'avais envie de revenir. L'A.S.S.E., c'est mon club formateur. J'ai toujours eu l'envie de m'imposer ici. J'étais bien à Laval, j'en garde un très bon souvenir. Mais je voulais essayer de m'imposer ici. Et j'avais envie de jouer à Geoffroy-Guichard. à‡a ne m'était jamais arrivé avant. Je n'avais fait que des bancs.
Pendant la préparation, quel a été le discours de Christophe Galtier vous concernant ?
Il m'a dit qu'on était trois à gauche, avec Jonathan Brison et Benoà®t Assou-Ekotto, et que c'était à moi de prouver que j'avais les capacités pour m'imposer.
Vous n'avez pas joué quand la compétition a repris, début août. Cela vous a-t-il inquiété ?
Non. Je me suis dit qu'il fallait continuer de travailler, démontrer ce dont j'étais capable à l'entraà®nement, avant d'avoir ma chance en match. J'ai attendu mon tour et j'ai joué à Lorient (ndlr : 1-0, 3e journée), là où j'avais disputé mon premier match en 2012, en Coupe de la Ligue. Je me suis dit que c'était un signe du destin. à‡a s'est bien passé, avec une victoire, et derrière, j'ai joué contre Montpellier, Nantes, Nice et la Lazio.
Faouzi Ghoulam est le dernier latéral gauche formé au club à s'y àªtre imposé. Est-il un exemple pour vous ?
On me compare souvent à Faouzi, màªme le coach. On a un peu la màªme trajectoire. Bien sûr que c'est un exemple : il est international, il a fait une Coupe du monde, une Coupe d'Afrique, il joue dans un grand club. Il a eu une belle évolution. En plus, on s'entend bien. Mais mon modèle, c'est plus Marcelo. Je l'adore. Je regarde souvent les matches du Real. Trémoulinas aussi, j'aime beaucoup.
Comment abordez-vous cette semaine, avec les matches du Dnipro et de Lyon ?
C'est une semaine très importante. Si on bat Dniepr, on aura de bonnes chances de se qualifier. Et derrière, il y a le derby, avec l'importance que l'on connaà®t.
Laurent HESS, notre correspondant à Saint-à‰tienne