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Ligue 1

FC Sochaux – OM (0-1) : les 4 choses à retenir de l'électrochoc Franck Passi

En s'imposant 1-0 à Sochaux (Ligue 2) en demi-finale de Coupe de France, l'OM aura l'occasion de sauver sa saison sur un match au stade de France face au PSG le 21 mai prochain.

Franck Passi a assuré l'essentiel. Comment ? Analyse.

Il voulait aller droit au but

On ne peut pas franchement reprocher à « el Local » de ne pas avoir pris de risques dans sa composition d'équipe. Pour son deuxième match en tant qu'entraà®neur n°1 après sa défaite inaugurale face à Caen (0-1, 2e journée de Ligue 1), Passi a aligné quatre joueurs à vocation offensive et la doublette Fletcher – Batshuayi à Sochaux. Un coup qui n'a pas marché car son duo d'attaque a été particulièrement discret tout comme Georges Kévin Nkoudou, remplacé blessé en début de seconde période par Bouna Sarr (46e). Heureusement, Florian Thauvin – remplaà§ant face à Monaco le week-end dernier – a fait son match.

Des coups de gueule et de l'envie

On s'y attendait : c'est une équipe phocéenne traumatisée et qui n'avait plus gagné un match depuis un mois et demi et la victoire face à US Granville en Coupe (le 3 mars) qui se présentait à Bonal. La fébrilité s'est fait ressentir tout au long du premier acte mais on a aimé l'attitude de Franck Passi, n'hésitant pas à hausser le ton avec ses hommes et ne se résignant pas à accepter que certains baissent les bras ou s'échauffent un peu trop tranquillement. On l'a vraiment senti concerné. Y compris au coup de sifflet final où il a bondi dans les bras de Basile Boli.

Des changements pas destinés à bétonner le 1-0

Certes, il ne disposait que de deux joueur défensif sur le banc (Dja Djédjé, Zambo Anguissa) du fait des forfaits d'Isla, Diarra et Nkoulou mais on a apprécié l'audace de Franck Passi qui n'a pas hésité, au moment de la blessure de Karim Rekik à l'heure de jeu à faire redescendre d'un cran Romao pour placer Abdelaziz Barrada dans l'entrejeu, gardant son idée directrice offensive durant les 90 minutes de la rencontre avec le risque de se faire rejoindre au tableau d'affichage. Il n'a pas cherché à bétonner et à§a, c'est positif.

Il n'a pas eu peur de blesser Diaby

On ne va pas se mentir : ce n'est pas pour ce genre de matches qu'on attendait de voir Abou Diaby. L'ancien Gunner a eu beaucoup de déchet dans l'entrejeu et a màªme parfois excédé son entraà®neur par son attitude. En tout cas, il est bon de voir que le « cristal » surprotégé par Michel est capable de tenir 90 minutes sur un terrain sans sortir sur civière ou en boitant.

La stat qui tue :

Arnaud Carond

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