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Angleterre

Ligue des Champions : Les 4 actes majeurs de PSG-Manchester City (2-2)

Le Paris Saint-Germain accueillait ce soir Manchester City en quart de finale aller de la Ligue des Champions.

Un match nul (2-2) avec du bon et du beaucoup moins bon côté parisien. Analyse.

Acte 1 : Une très étrange fébrilité

Il fallut peu de temps, ce soir, pour comprendre que certains joueurs parisiens n’allaient pas àªtre au meilleur de leur forme. Dès la 1ere minute, en effet, David Luiz se faisait surprendre dans son dos par Agüero et n’avait d’autre solution que de ceinturer l’Argentin. Résultat, un carton jaune immédiat et un match retour auquel il ne participera pas. Plus étrange, c’est un euphémisme…, les loupés de Zlatan Ibrahimovic. Certes, le Suédois égalise à la 41e minute, mais peut encore remercier Fernando pour son ahurissante boulette. Sinon, un pénalty manqué, un duel perdu face à Hart (ballon envoyé dans les nuages) et une volonté, pour le moins irritante, d’aller récupérer le ballon beaucoup trop bas. Zlatan a manqué sa première période. Au màªme titre que Di Maria, Cavani, jamais bien placé, Matuidi et consorts. Un Matuidi qui, pour une faute stupide et inutile au retour des vestiaires, manquera également le match retour. Regrettable.

Acte 2 : Un milieu de terrain aux abois

Rarement cette saison, on avait vu le Paris Saint-Germain perdre autant de ballons. Et rarement une équipe de passage au Parc des Princes en avait tant profité. Ce fut le cas sur l’ouverture du score signée Kevin De Bruyne (38e), après une passe mal assurée de Matuidi dans le dos de Rabiot. Mais avec, ce soir, 45 premières minutes crispantes au cours desquelles on a vu un Rabiot maladroit, un Motta trop lent, un Matuidi peu inspiré et un Di Maria transparent, Paris n’a jamais pesé au milieu de terrain. Etrange que les hommes de Blanc n’aient pas plus vite corrigé le tir, eux qui ont pourtant eu assez vite le loisir de constater que la défense mancunienne était aux abois lorsque à§a allait vite.

Acte 3 : La machine se met enfin en route

Au retour des vestiaires, les éléments offensifs du PSG ont enfin joué ensemble. Multipliant les appels, créant les décalages et s’appuyant, enfin, sur les montées des latéraux, Maxwell et Aurier. Résultat, un jeu haut, un pressing permanent et une kyrielle d’occasions franches. Vingt minutes durant, la (lourde) défense centrale des Citizens n’a eu d’autre alternative que de reculer et a logiquement concédé un second but signé Rabiot (59e). Le PSG aurait màªme mérité, à ce instant, de faire le break, la tàªte d’Ibrahimovic venant mourir sur la barre transversale (64e).

Acte 4 : Manchester City profite des cadeaux

Au cours des vingt dernières minutes, alors que Paris a fait le plus dur et semble se diriger vers un court succès, on assiste, stupéfaits, au grand retour du déchet technique. De nouveau, des passes mal assurées. De nouveau, un jeu haché, plus lent et surtout dangereux lorsqu’un joueur perd le ballon au milieu de terrain. C’est ce qui se produit à la 78e minute, à la suite d’un oubli de Serge Aurier. Le latéral droit perd le ballon à 30 mètres de son but, le contre maladroitement ensuite dans sa surface et offre l’égalisation à Fernandinho. Un but évitable qui assomme les Parisiens, fatigués et dépourvus d’inspiration. Il faudra pourtant en faire preuve pour aller chercher une demi-finale sur le terrain de City. C’est jouable, bien entendu. Mais ce sera sans David Luiz et sans Blaise Matuidi.

 

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