OL : Hubert Fournier joue franc jeu sur les divisions du vestiaire !
A l’issue de la victoire de l’OL face à Toulouse (3-0), Hubert Fournier a joué franc-jeu sur l’ambiance au sein du vestiaire.
Mapou Yanga-Mbiwa aura été le premier à mettre les pieds dans le plat hier en conférence de presse, son coach aura attendu 24 heures et la victoire face au Téfécé pour enfoncer le clou”¦ Quitte à contredire son président Jean-Michel Aulas.« Par les temps qui courent, ce sont des points importants (”¦) Ce soir, l'équipe a fait preuve d'un collectif à souligner, sur lequel il faudra s'appuyer. Maintenant à§a ne veut pas dire qu'on soit tout a fait guéri : il y a des choses à revoir dans le mieux vivre ensemble. Une valeur fondamentale dans le sport collectif. C'est sans doute là -dessus qu'on doit faire le plus de progrès », a-t-il balancé en prémices.
« Certains sont en marge du groupe »
« Sur ce match, les recrues sont récompensées de leur investissement. Je ne l'ai jamais en doute cet investissement. Peut-àªtre qu'on ne leur a pas fait de cadeaux par moment mais ils n'ont jamais lâché. C'est en train de basculer dans le bon sens màªme si certains sont en marge du groupe. Notre travail sera de les ramener dans le projet collectif. Si on y parvient, on passera une bonne saison. Si on n'y parvient pas, ce sera plus compliqué. Que ce soit pour ceux qui ne souhaitent pas réintégrer le groupe ou pour le club en général », a poursuivi Hubert Fournier.De qui parlait-il sur les joueurs en marge du groupe ? « Je ne vais pas vous le dire ! Cela sortira peut-àªtre dans la presse dans quelques temps. Je sais que c'est dur à l'Olympique Lyonnais mais j'espère que, tant qu'on le pourra, à§a restera dans le vestiaire. Je vous laisse faire votre travail. Téléphonez aux joueurs, ils vous le diront”¦ »
« Mapou ? Je partage sur le fond certains de ses dires »
Quant à la présence de Mapou Yanga-Mbiwa sur le banc, le coach rhodanien s'est défendu de l'avoir sanctionné : « Ce n'était pas du tout une sanction. C'était un choix qui avait été fait en amont après deux matches d'affilés après avoir été arràªté cinq semaines. Il me semblait nécessaire de le préserver pour éviter une rechute. A l'issue de sa sortie médiatique, on a pu voir que c'était un joueur qui est psychologiquement encore touché. Ce n'était pas nécessaire de l'exposer plus que à§a. Par rapport à ce qu'il a dit hier, je partage sur le fond certains de ses dires. Il ne dit pas que des sottises et je partage certains points comme sa vision de la situation dans la vie collective. Après, pour la forme, la veille du match, je trouve à§a malheureux. »Propos recueillis par Alexandre CORBOZ, à Gerland.