Les faits sont inquiétants.
L'information a déjà été relayée lundi soir. Samedi, la réserve de l'ASSE s'est imposée sur la pelouse de Sens (1-0) mais la partie a surtout été émaillé par de graves incidents. En effet, comme le raconte France-Bleu Saint-Etienne Loire, témoignage de Bernard David (directeur du centre de formation et entraà®neur de l'équipe de CFA2) à l'appui, Ronaël Pierre-Gabriel (17 ans) a été roué de coups par cinq à six joueurs adverses dans le tunnel du vestiaire. Si aucune plainte ne sera déposée, David assure que tout a été résumé dans le rapport de l'arbitre avant de probables sanctions.
Romeyer et David ont écrit une lettre
« C'est surprenant, décevant et c'est grave. La suite ? Ce sera la Fédération qui va s'en charger. L'arbitre a fait un rapport, le délégué également, en précisant le nom de tous les responsables. J’ai longuement parlé avec le président, il était en plein désarroi. Il me disait ”˜Je ne sais pas ce qu’on va faire, on va recommencer à zéro, on va dissoudre le club', poursuit-il. Nous, avec le président Romeyer, on va écrire une lettre, on ne veut pas enterrer le club. Le but, c'est d'éradiquer cette bande d'énergumènes et d'encourager le président de ce club à àªtre courageux devant de tels actes. »
Un joueur adverse déjà agressé
Il faut dire que le club de Sens traà®ne derrière lui quelques casseroles bruyantes. En septembre 2015, le FC Bourgoin-Jallieu s'était ainsi imposé sur le terrain de Sens dans le temps additionnel, provoquant la colère de quelques supporters bourguignons qui avaient alors pénétré sur la pelouse pour en découdre. Les stadiers et joueurs de locaux avaient tenté de mettre fin à l'altercation, mais le défenseur Nord-Isérois Teddy Garcin avait été touché au visage.
Des pétards en tribunes
En décembre de la màªme année, toujours à domicile, deux pétards avaient explosé en tribunes, deux autres sur la pelouse. Un fumigène avait màªme dû àªtre éteint avec les pieds par deux stadiers. L'unique vigile fut alors repoussé par une vingtaine d'individus avant que le président du club, Dominique Paquis, ne vienne calmer les fauteurs de trouble. Enfin, en 2013, déjà , deux joueurs de Sens avaient agressé deux autres joueurs du club de Mâcon”¦