Ce n’est pas faute d’avoir eu le ballon… Voici les enseignements à tirer de la prestation des coéquipiers d’Anthony Weber.
Points positifs :
– Un chiffre traduit l’emprise rémoise sur le jeu : 61% de possession de balle, contre 39% aux Canaris. Les hommes d’Hubert Fournier ont récupéré le ballon plus haut que leur adversaire et, face au faible pressing nantais, n’ont eu aucune difficulté à l’amener jusqu’aux abords de la surface de Rémy Riou. C’est après que cela s’est compliqué… Un peu de malchance (frappe de Fortes sur la barre en première période) a màªme privé le SdR de l’ouverture du score.
– Cela faisait six matches de suite toutes compétitions confondues que la défense encaissait au moins un but, voire deux. Le ‘clean sheet’ de ce soir fait un bien fou aux statistiques défensives de l’équipe.
– Titulaire à la place de Franck Signorino, l’arrière gauche Atila Turan, plein d'initiatives, a marqué des points. Floyd Ayité a comme à son habitude créé des brèches dans la défense adverse, à l’image de son débordement de la 37e minute. Grzegorz Krychowiak et Anthony Devaux ont dominé l’entrejeu.
– La bonne série à l’extérieur se prolonge : Mickaël Tacalfred et sa bande restent sur deux victoires et deux nuls loin de leurs bases.
Points négatifs :
– On va finir par copier/coller notre commentaire, qui est le màªme quasiment chaque semaine : dominer est une chose, concrétiser en est une autre. Ce soir, comme tous les samedis, la formation d’Hubert Fournier a manqué de justesse et de tranchant dans la surface adverse pour se créer davantage d’occasions et les convertir en but. Gaëtan Courtet manque ainsi une belle opportunité d’ouvrir le score dès le retour des vestiaires.
– La dernière demi-heure a été plus difficile pour Reims, bousculé par le réveil nantais et incapable de ressortir le ballon proprement au-delà de sa propre moitié de terrain. Les coéquipiers de Kossi Agassa n’ont alors plus joué que pour conserver le point du match nul.
– Au classement, le club champenois tenait l'occasion de distancer un concurrent direct et une meute de poursuivants (Lyon, Marseille, Lorient, Bordeaux). Au lieu de cela, il peut perdre trois places demain après-midi.
Bilan : un match nul à Nantes constitue en soi un bon résultat, mais une fois encore, Reims peut se sentir frustré de n’avoir pas tiré un profit plus grand de sa mainmise sur le jeu. Il manque à cette équipe un ou deux tueurs de surface.