Girondins de Bordeaux : les + et les – de la défaite à Bastia (1-0)

.. À l’époque, Bordeaux enchaà®nait les succès, au point de se hisser à la 4e place du classement de L1. Hélas, les hommes de Francis Gillot ont concédé ce soir à Bastia (1-0) leur troisième défaite en autant de rencontres disputées en 2014. Leur début de match laissait pourtant espérer un tout autre dénouement.

Points positifs :

– Contrairement à la saison passée, où ils avaient donné le bâton pour se faire battre, cette fois, les Bordelais ont attaqué la rencontre par le bon bout. Agressifs dans la récupération du ballon, sans complexes en attaque, Diego Rolan et sa bande ont dominé le premier acte et c’est quasiment sur sa première offensive construite que le Sporting a ouvert la marque. Un avantage pas forcément mérité.

– Revoir Grégory Sertic sur un terrain constitue en soi une bonne nouvelle, après les soucis cardiaques dont le milieu de terrain a été victime fin décembre. L'international croate n’a pas pris d’énormes risques dans son jeu mais reste le meilleur élément de son équipe dans le jeu long et le placement. Cédric Carrasso a lui aussi rendu copie digne de ses standards, c’est-à -dire très convenable.

Points négatifs :

– Paradoxalement, c’est en deuxième période, alors qu’ils devaient égaliser, que les coéquipiers de Carrasso ont le moins bien joué. Le changement tactique opéré par leur entraà®neur, qui a remplacé un milieu défenseur (André Biyogo-Poko) par un attaquant (Guillaume Hoarau), a accouché d’un système de jeu illisible au sein duquel beaucoup de joueurs se marchaient sur les pied. Il a fallu vingt-cinq bonnes minutes au FCGB pour se montrer à nouveau dangereux après la pause.

– Quand Mariano ou Maurice-Belay n’envoyaient pas leurs centres hors de portée de leurs coéquipiers, ce sont Biyogo-Poko ou Sertic qui tiraient loin du cadre. Dominateur en première période, Bordeaux ne peut espérer trouver le chemin des filets sans un minimum d’application supplémentaire dans le dernier geste. Malgré la bonne volonté de Guillaume Hoarau, qui s’est procuré la meilleure occasion du second acte, l’absence de Cheick Diabaté, seul joueur capable de marquer avec régularité, se fait de plus en plus sentir (un but en trois matches en 2014).

– Glissades, contrôles imprécis, relances hasardeuses… La prestation de Henrique donne un aperà§u de celle de la défense girondine, mise hors de position sur la plupart des appels en profondeur des attaquants corses.

– Il se bat, multiplie les appels, parvient à conserver le ballon, mais Diego Rolan ne marque toujours pas. Mariano, Maurice-Belay et Obraniak, à l’influence minime, ont également déà§u. On est également toujours à la recherche de Henri Saivet, attaquant remuant et décisif du début de saison, porté disparu depuis la fin de l’automne.

Bilan : Bordeaux n’a pas démérité, Bordeaux a fait une bonne première mi-temps, mais Bordeaux a perdu, affichant un important déchet technique en attaque et peinant à contrôler les appels des attaquants adverses. Les Girondins retombent dans le ventre mou du classement.

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