FC Nantes – EXCLU : les souvenirs d’un homme de l’ombre du titre de 1995

Pour But!, il se remémore le titre de champion de France décroché par les Canaris en 1995.

But! Nantes : Fabrice, alors qu'on célèbre encore les 20 ans du titre décroché par les Canaris en 1995, quelles images en gardez-vous ?Fabrice BRYAND : Il n'y a pas une image particulière. C'est une impression de sérénité, de plénitude. L'idée de travailler. Et la réalisation sur le terrain. Il y a aussi la communion avec le public, les “Et 1, et 2, et 3-0 !””¦ C'est tout cela qui reste.

Comment savoure-t-on un titre quand on est le doc ?On est doc mais on est aussi partie prenante car, à l'époque, je m'occupais également de la préparation physique donc c'est vrai qu'avec Coco (ndlr : Suaudeau), il y avait un cahier des charges. Il savait comment il voulait jouer. Son message était : “Tu me prépares les joueurs pour que je puisse faire à§a”. Il y avait une vraie symbiose par rapport à ces éléments. Quand on est doc, impliqué dans la préparation physique et que l'on voit cette intensité de course, cette débauche d'énergie et ce semblant de facilité dans la réalisation, c'est simplement génial parce que ce sont d'abord des idées, puis la réalisation sur le terrain, et enfin la joie des victoires qui s'enchaà®nent.

Les joueurs étaient donc programmés physiquement pour jouer sous les ordres de Suaudeau, ce qui n'était pas le cas après ?Après, on a continué avec Raynald (ndlr : Denoueix) à fonctionner de la màªme faà§on. Mais ce qui était intéressant dans le staff, c'est qu'il y avait une vraie idée du terrain et les gens qui travaillaient autour étaient au service de cette idée-là . Après, en effet, les choses ont évolué. Les idées n'étaient pas forcément partagées. Chacun travaillait dans son secteur d'activité sans avoir ce plus au service de tous.

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