OGC Nice
Girondins de Bordeaux : les + et les – de la victoire à Nice (2-1)
C’est un véritable exploit qu’ont réussi les Bordelais ce dimanche après-midi en s’imposant (2-1) sur le terrain de l’OGC Nice, invaincu à domicile cette saison.
Quels ont été les ingrédients de cette nouvelle victoire et que reste-t-il encore à améliorer chez les Girondins ?
Points positifs :
– Cette fois, le renouveau bordelais est confirmé : les hommes de Francis Gillot ont décroché sur la pelouse de l’Allianz Riviera leur troisième succès lors des quatre dernières journées. Et ils n’ont plus perdu depuis sept matches. Un parcours d’européen.
– Sans àªtre brillant, le FCGB a offert, dans le jeu, l’une de ses prestations les plus cohérentes de la saison. Solides derrière, efficaces devant et plus agressifs que leurs adversaires au milieu de terrain, les coéquipiers de Grégory Sertic arrivent enfin à attaquer et défendre lors d’une màªme rencontre.
– Bonne rentrée de Julien Faubert, utile et combatif, pour ce qui constituait sa première titularisation de la saison. Sertic a effectué un très bon pressing aux abords du rond central. Si l’on excepte sa faute qui amène le penalty (sévère), Lucas Orban s’impose match après match. Jussiàª, à la surprise générale, affiche un investissement exemplaire. Quant à Ludovic Obraniak, auteur de son troisième but en autant de rencontres, il redevient décisif.
– L’attaque girondine a prouvé qu’elle pouvait marquer des buts màªme en l’absence de Cheick Diabaté. Certes, il lui a fallu pour y parvenir deux exploits individuels qui ne se reproduiront pas à chaque match, mais de Diabaté-dépendance, il n’y eut point.
– Le succès bordelais se répercute au classement : Cédric Carrasso et sa bande basculent pour la première fois de la saison dans la première moitié du tableau (à la 10e place) et comptent désormais 9 points d’avance sur Valenciennes, premier relégable. De quoi aborder la suite du championnat de faà§on bien plus libérée.
Points négatifs :
– Bordeaux aime se faire peur. Alors qu’ils semblaient se diriger sans trop d’encombres vers la victoire, Henri Saivet et sa bande ont reculé, encaissé un but et raté ce qu’il faut d’occasions de tuer le match pour craindre jusqu’au bout une égalisation nià§oise. Au moins, cette fois, contrairement au match à Lyon, ils ont tenu bon.
– Francis Gillot va devoir axer ses prochains entraà®nements sur la gestion des contre-attaques. Trop de mauvais choix, de passes mal données ou de coéquipiers oubliés ont ruiné les chances bordelaises de marquer sur ces phases de jeu.
– Rarement mis en danger en seconde période, Bordeaux pensait tenir un second ‘clean sheet’ d’affilée. Une performance que l’arrière-garde girondine n’avait plus réalisée depuis le début du mois de mai. Hélas, le penalty généreusement accordé aux Aiglons pour une faute de Lucas Orban sur Alexy Bosetti a gâché cette belle statistique.
Bilan : le spectre de la zone rouge a été repoussé. Fort de ce succès récompensant un collectif de plus en plus homogène, Bordeaux peut désormais espérer titiller le premier tiers du classement. C’était inespéré il y a un mois.