Copa América – Baromètre Ligue 1 : Pastore écrase tout, Cavani et Silva au fond du trou
Onze joueurs de Ligue 1 participaient à la Copa América 2015 qui a vu le Chili s’imposer péniblement face à l’Argentine de Pastore et Lavezzi en finale.
« But ! Football Club » dresse le bilan de la compétition pour les « Franà§ais ».
TRES BEAU
S'il ne devait en rester qu'un, ce serait Javier PASTORE(PSG). Devenu indispensable n°10 de l'Argentine, « El Flaco » a reproduit en sélection les prestations qu'il réalisait en club. Régulièrement sorti prématurément par Tata Martino, Pastore s'est montré particulièrement brillant sur une grande partie de la compétition. Principal bémol : ses stats – seulement un but et une passe décisive – qui ne traduisent pas l'influence qu'il a pu avoir sur le jeu. Comme on n'est pas chien, voici un medley du récital face au Paraguay :
BEAU
Enfin titulaire lors de la petite finale perdue par le Paraguay face au Pérou (0-2), Lucas BARRIOS (ex-MHSC, aujourd'hui à Palmeiras) aura malgré tout réussi sa compétition. L'attaquant a inscrit trois buts dans la compétition. Simplement le joueur identifié « Ligue 1 » le plus efficace d'Amérique du Sud.
VARIABLE
On ne gardera pas grand-chose de la Copa América d'Ezequiel LAVEZZI (PSG). Une entrée en jeu et un penalty transformé en quart face à la Colombie lors de la séance et 90 minutes en finale où il aurait pu àªtre le héros si Gonzalo Higuain n'avait pas été aussi maladroit. « Pocho » a néanmoins fini avec des crampes.
Titulaire avec le Venezuela, Oswaldo VIZCARRONDO (FC Nantes) ne partait pas spécialement avec de grandes ambitions dans la compétition. Si elle a fait frémir ses supporters en dominant la Colombie lors du premier match (1-0), la Vinotinto n'est pas sortie des poules. Le stoppeur des Canaris n'a, quant à lui, pas grand-chose à se reprocher.
PLUIE
FABINHO (AS Monaco) est le seul joueur estampillé « Ligue 1 » à n'avoir pris part à aucune rencontre dans la compétition. à‡a valait le coup de faire le voyage, tiens ”¦
A un quart d'heure joué face au Venezuela près, MARQUINHOS (PSG) aurait pu ressortir de la Copa América sans vraiment y rentrer”¦
Certes, Diego ROLAN (Bordeaux) avait un costume sans doute trop lourd pour ses épaules avec le rôle de remplaà§ant de Luis Suarez à assumer. Mais on ne peut pas vraiment dire que le Girondin a tout fait pour convaincre. Aucun but, aucune passe, de l'activité défensive mais également une incroyable maladresse. On se demande encore comme il a pu rater la balle de l'égalisation face à l'Argentine en phase de poule”¦
S'il a débuté la compétition dans la peau d'un titulaire, David LUIZ (PSG) est à créditer d'une grosse boulette face au Pérou en ouverture (victoire 2-1). Dunga lui a ensuite sucré sa place au profit de son partenaire en club, le faisant néanmoins rentrer sur les deux matches suivants.
TEMPETE
On attendait le retour du « Tigre », capitaine de la Colombie de José Pekerman. On a surtout eu droit au chaton avec Radamel FALCAO (ex-AS Monaco, aujourd'hui à Chelsea), avant-centre inefficace et fantomatique en phase de poule, qui a lentement glissé vers le banc de touche au profit d'un Jackson Martinez beaucoup plus mordant.
Thiago SILVA (PSG) a démarré la compétition sur le banc. Il est revenu dans le onze pour la défaite face à la Colombie (0-1), a marqué un joli but de la tàªte lors de la victoire face au Venezuela (2-1) en contribuant à qualifier les siens pour les quarts”¦ Mais « O Monstro » a aussi fait une main guignolesque, qui a coûté sa peau au Brésil face au Paraguay (1-1, 3-4 aux tab). Geste qui lui a valu de se faire assassiner par le président de la Fédération et les supporters.
Avec lui, c’était gloire …Et décadence.
Pour Edinson CAVANI (PSG), censé àªtre le patron de la Céleste lors de la compétition chilienne, la Copa América a été un lent chemin de croix. Aucun but marqué, aucune passe décisive, des soucis personnels à gérer avec l'incarcération de son père pour finir sur un doigt dans les fesses et une expulsion immérité. Dur”¦