OM, équipe de France : Bielsa, Deschamps, Mercato, Payet lâche ses vérités

Dans les colonnes de l’Equipe, Dimitri Payet est revenu sur sa situation. Avec notamment un gros sentiment d’injustice en Bleu.

Dimitri Payet le reconnaà®t, il a un caractère compliqué. « Quand j’ai envie de faire chier le monde, je sais très bien comment faire. » Cela ne l’empàªche pas d’avoir cartonné à l’OM et d’àªtre aujourd’hui très performant en Angleterre. Un départ qui n’était pas prévu à la base, comme il l’explique. « Le président avait dit que je ne partirais pas. Je faisais partie d’une liste de joueurs que Marcelo voulait garder. Mais plus le rendez-vous devant la DNCG approchait, plus j’ai senti qu’on allait me demander de partir. D’autant que les autres transferts, comme ceux d’Imbula ou Thauvin, traà®naient. »

Payet confirme l’accrochage avec Bielsa

Lors de son passage marseillais, Payet a été évidemment marqué par le management de Bielsa. Qui lui a permis d’exploser, mais avec qui il y a eu un gros accroc. « Les fois où il a été dur avec moi, c’est que je l’avais cherché, comme quand j’ai été écarté du groupe avant la tràªve la saison dernière. On faisait un jeu d’attaque-défense à l’entraà®nement. J’étais plus ou moins dedans. Enfin, plutôt moins… Sur un des derniers ballons, je fais une action pas mal, la seule en une heure. Jan (van Winckel, l’ancien préparateur physique de l’OM) me félicite. Et c’est là que Marcelo pète un câble : ‘Pourquoi tu le félicites ? Il ne fout rien depuis le début de la séance ! ‘ C’est parti en vrille, il a stoppé l’entraà®nement et j’ai été écarté du groupe. »

Payet, un sentiment d’injustice avec Deschamps

Heureux à West Ham, Payet a néanmoins un souci : l’équipe de France. Deschamps ne compte pas sur lui, et en màªme temps, dans ces conditions, autant rester à la maison. « La sélection, si c’est pour que à§a me rende malheureux, je n’en veux pas. (”¦) Si je suis sélectionné et que je ne joue pas ou que je ne suis pas bon, je vais àªtre malheureux. Je veux m’éclater avec les Bleus comme je m’éclate en club. Et, jusqu’ici, ce n’est pas pareil. » Dimitri Payet l’avoue, il le ressent « comme une injustice, oui ». Payet reconnaà®t que ses performances n’ont peut-àªtre pas été à la hauteur « car je n’apporte pas ce qu’on attend de moi, mais il y a peut-àªtre autre chose aussi. » Cet autre chose, ce serait un problème de vie de groupe. Ce qu’il déplore. « Il a des choix à faire, il raisonne sur une notion de groupe. C’est peut-àªtre ce qu’on me reproche aujourd’hui. J’entends des bruits comme quoi je serais mal vu en sélection. Bon… Il faut savoir me prendre comme je suis. »