Mon cher Denis,
Toi, mais surtout mes lecteurs fidèles, vous serez aperçus que j’ai déjà écrit une chronique qui portait ce titre. Et si certains ont une mémoire particulièrement développée, ils se rappelleront que j’ai écrit ce texte il y a exactement un an. Oui, il y a un an j’ai écrit une chronique portant ce titre pour te souhaiter un joyeux anniversaire, chose que je n’ai fait pour aucun autre joueur de l’ASSE. On me dira que ce n’est pas très juste et je le confirme. Il se trouve simplement que ce texte que j’avais écrit à l’époque a préfiguré sans que je m’en doutasse le style épistolaire que j’allais adopter quelques mois plus tard pour mes petits billets et rien que ça justifie que je t’en remercie.
Mais surtout, mon cher Denis, j’ai quelques trucs à te dire cette semaine et puisque c’est ton anniversaire, autant t’offrir et m’offrir à moi-même ce petit clin d’œil. Et si tu te faisais plus décisif ? Oui, là, mon cher Denis, j’avoue que ça peut cueillir un brin à froid mais laisse-moi t’expliquer. Où en serions-nous si, le 24 juillet dernier, ce ballon que tu mets sur le poteau lors de la finale de la Coupe de France était entré dans le but ? Autre question encore : que penserions-nous à l’heure où j’écris ces lignes, soit le 9 novembre, si, alors que tu a pris Lopes à contrepied, tu avais un peu moins croisé ta frappe lors du pénalty ? Il ne s’agit pas de t’accâbler, entends-le bien. Mais, bien que ne te connaissant pas, il m’a semblé que lorsque tu nous fais des matches pleins, s’invite chez toi aussi une nervosité qui fait que tu restes un attaquant valeureux alors que tu pourrais devenir une perle à la Aubameyang, rien de moins.
Alors que tu prends une année de plus, j’ai la certitude que tu pourrais encore prendre une nouvelle dimension et que cela pourrait nous profiter dès cette année alors qu’on en a grand besoin… J’imagine que tu y travailles et ce que tu nous a montré lors du derby prouve tout de même que je n’écris pas trop de bêtises, du moins le crois-je…