ASSE : et si la défense était la vraie coupable ?

Est-ce une raison pour passer sous silence les failles du secteur défensif ?

La meilleure défense, c’est l’attaque. Alors, pour défendre l’attaque de Saint-à‰tienne, attaquons la défense. Car les joueurs du secteur offensif, pointés du doigt par leur entraà®neur Christophe Galtier après la défaite à Caen (1-0) dimanche lors de la 9e journée de Ligue 1, ne sont pas les seuls responsables de l’irrégularité des Verts cette saison. L’arrière-garde connaà®t elle aussi quelques ratés.

Des cadres moins brillants

Quelques statistiques sont là pour en témoigner : après quinze rencontres cette saison toutes compétitions confondues, Stéphane Ruffier a encaissé 18 buts, soit 1,2 par match en moyenne. Cela n’a rien d’excessif mais les Verts faisaient mieux sur l’ensemble de la saison passée (0,93) et de la précédente (0,95). De màªme, le portier stéphanois n’a réussi à garder sa cage inviolée qu’à cinq reprises, contre neuf la saison passée après le màªme nombre de rencontres.

À quoi cette baisse de régime peut-elle àªtre due ? Les performances de certains cadres sont en cause, à commencer par celles de Ruffier lui-màªme. Le dernier rempart de l’ASSE a commis quelques petites erreurs, face à Targu Mûres ou Toulouse. Idem pour Moustapha Bayal Sall, moins souverain cette saison. La philosophie de jeu plus offensive prônée par Galtier peut également expliquer pourquoi la défense, davantage exposée que par le passé, paraà®t plus fragile.

Des attaquants sous pression

Le secteur défensif n’est donc pas moins à blâmer que l’attaque. Et màªme, il la pénalise. Car la saison passée, les Verts n’avaient souvent besoin que d’un but pour remporter leurs matches. Cette saison, pression est mise sur les attaquants, qui doivent scorer davantage et peinent pour l’instant à assumer cette nouvelle responsabilité. Finalement, entre attaque et défense, tout est surtout question de juste milieu…