FC Nantes : les 3 clefs du renouveau des Canaris (victoire 1-0 à Lille)

Voici les principaux motifs de satisfaction.

Le nouveau système fait ses preuves

Que c’est bon de revoir les Canaris passer par les couloirs, eux qui s’entassaient dans l’axe inutilement depuis le début du championnat. Une métamorphose qui doit beaucoup au repositionnement d’Adrien Thomasson, plus libre sur le flanc gauche qu’à un poste de milieu relayeur lui convenant moyennement, et à l’intégration du rapide Jules Iloki. La présence d’Alejandro Bedoya en soutien de l’avant-centre apporte elle aussi du nombre et du liant en attaque.

Les nouveaux visages apportent un plus

En deux rencontres, Iloki s’est déjà rendu indispensable. Il faut dire que l’ailier de 23 ans a du feu dans les jambes. À droite comme à gauche, il est celui qui apporte de l’explosivité à une équipe qui en manquait tant cette saison. Une tâche facilitée par la présence derrière lui de Wilfried Moimbé, qui a confirmé ses bons débuts face au PSG. Oswaldo Vizcarrondo a de nouveau marqué des points dans la concurrence qui l’oppose à Koffi Djidji, bien moins serein.

La combativité nantaise de retour

On ne va pas reprocher à Michel Der Zakarian et ses dirigeants d’avoir voulu bâtir une équipe plus joueuse que l’an dernier. Mais l’âme de ce FC Nantes, depuis son accession à l’élite, c’est sa grinta. Certains joueurs l’avaient peut-àªtre oublié. Pas ce soir : il fallait beaucoup de cÅ“ur pour contenir 85 minutes durant les assauts nordistes. On retiendra ce sacrifice de Lorik Cana face à Junior Tallo en première période, l’image-màªme d’un FCN enfin pràªt au combat.