OM : son adaptation, la concurrence de Mendy”¦ De Ceglie se livre
Recrue surprise de la fin du mercato, le latéral italien Paolo De Ceglie revient sur son acclimatation à l’OM, à la vie française et sa concurrence avec Benjamin Mendy.
Ce fut la surprise de la fin du mercato marseillais : ancien grand espoir du football italien, Paolo De Ceglie (28 ans) a été pràªté par la Juventus, alors qu’il n’a plus disputé plus de vingt matches dans une saison depuis trois ans et qu’il évolue au poste d’arrière gauche où Benjamin Mendy semble intouchable à l’OM. Drôle de choix que le Transalpin a expliqué dans les colonnes de ‘La Provence’, et en franà§ais ! ‘A l’OM, j’espère jouer un maximum. Il y a tant de matches au calendrier ! J’ai déjà participé à la Ligue Europa. Belle compétition, belle vitrine, mais avec ce jour de récupération en moins, du fait qu’on joue le jeudi, on perd beaucoup d’énergie. à‡a paraà®t ténu comme différence, un seul jour, mais quand on a de longs déplacements, c’est fatigant ; on aura donc besoin de tout le monde pour mener de front les deux compétitions. J’espère donc àªtre bien et participer.’
‘Mendy ? Je ne veux pas m’occuper de mes partenaires’
La perspective d’àªtre mis en concurrence avec un Benjamin Mendy qui a énormément progressé ces derniers mois n’effraie pas le joueur formé à Turin : ‘Je ne veux pas m’occuper de mes partenaires, je m’occuperai de moi-màªme. Je peux aussi jouer un cran plus haut, au milieu, sur la gauche’. Visiblement curieux et ouvert à la nouveauté, le gaucher a révélé avoir commencé à visiter la région : ‘J’espère bien m’adapter. Je suis très ouvert, j’aime découvrir, apprendre les langues. Pour le foot, comme pour la culture générale. J’ai déjà un peu visité le Vieux-Port, Cassis. Ma compagne travaille à Turin, elle viendra quand j’aurai trouvé une maison’.
‘Je suis content d’expérimenter de nouvelles méthodes’
Reste que c’est le terrain qui décidera si Paolo De Ceglie s’est bien acclimaté à Marseille. Pas facile, comme il le reconnaà®t, de s’adapter aux méthodes d’un entraà®neur espagnol (Michel), qui tranchent avec ce qu’il a toujours connu de l’autre côté des Alpes. ‘Sur le terrain, pour le moment, à§a se passe bien. Je vis une double expérience parce que nous avons un entraà®neur espagnol, ce qui est très nouveau pour moi. J’ai toujours évolué sous les ordres d’un Italien ; ou de Deschamps, qui est un peu italien dans son travail, notamment avec Pintus, le préparateur physique. La mentalité italienne, c’est beaucoup de physique, de tactique. Je suis content d’expérimenter de nouvelles méthodes, avec beaucoup de ballon. Je suis satisfait d’avoir pu disputer un match amical en Slovaquie (ndlr : victoire 1-0 à Trnava pour l’inauguration du nouveau stade). Un vrai match contre une équipe plutôt qu’une opposition entre nous.’