Valenciennes FC
OL : les + et les – de la victoire à Valenciennes (2-1)
Intercalé entre les deux rencontres des quarts de finale de la Ligue Europa face à la Juventus Turin, le déplacement de l’OL à Valenciennes (32e journée de L1) avait tout du match piège.
Les hommes de Rémi Garde s’en sont tirés avec la victoire (2-1), mais pas sans quelques frayeurs.
Points positifs :
– Le meilleur moyen de ne pas se mettre en danger sans trop se fatiguer, c’est de conserver la balle. Les Gones y sont très bien parvenus en première période, s’accaparant le ballon plus de 65% du temps.
– Une leà§on de réalisme, voici à quoi ressemble ce match. Bafétimibi Gomis et sa bande ont cadré deux frappes. Résultat : deux buts.
– Lyon, visiblement fatigué, aurait pu sombrer juste après l’égalisation nordiste. Mais en redonnant aussitôt l’avantage à sa formation, Jordan Ferri a tué dans l'Å“uf la révolte du VAFC. Une réaction qui montre que l’OL dispose de belles ressources mentales, indispensables à l’heure où les corps fatiguent.
– Moins tranchant depuis quelques rencontres, Henri Bedimo a retrouvé ce soir le niveau qui a fait de lui le meilleur latéral gauche de Ligue 1. Septième passe décisive de la saison pour le Camerounais.
– Corentin Tolisso continue d’afficher une grande justesse technique. Steed Malbranque a fait un bon match, Ferri également. Mention spéciale à Gomis, auteur de son 100e but en L1, et à Anthony Lopes, qui sauve son équipe en captant le penalty de Waris (87e).
Points négatifs :
– Sans un minimum de créativité, la possession de balle ne sert pas à grand-chose. L’absence de Grenier et Gourcuff prive la formation lyonnaise d’idées en attaque. Très peu d’occasions de but au final malgré une possession nettement supérieure.
– Au retour des vestiaires, alors qu’ils avaient l’avantage au score, les hommes de Rémi Garde ont arràªté de jouer. La sanction ne s’est pas fait attendre avec l’égalisation de Majeed Waris. Màªme chose après le deuxième but, au point que Valenciennes a dominé la fin de match en jouant à dix. Lyon ne sait pas gérer son avance.
– La défense a souffert, en laissant notamment beaucoup d’espace sur les ailes, à l’image du but de Waris. Milan Bisevac se fait balader sur cette action.
– Il fallait bien un blessé… Cette fois, c’est l’indispensable Henri Bedimo qui est sorti en cours de partie. Espérons que ce ne soit pas trop grave. Autre absence à prévoir, celle de Ferri, averti et donc suspendu pour la finale de la Coupe de la Ligue face au PSG.
– Alors comme à§a, cette semaine, les mains dans la surface sont sifflées ? Ce serait bien qu’une fois pour toutes, les arbitres harmonisent leurs décisions…
Bilan : dans un contexte difficile (accumulation des matches, esprit tournés vers Turin), Lyon a assuré l’essentiel et s’est relancé dans la course à la quatrième place. Mais on sent bien que la formation rhodanienne, handicapée par les blessures et la fatigue, ne dispose plus que d’une marge minimale sur ses adversaires.
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