PSG : Camara balance quelques secrets de vestiaire !

Dans les colonnes de L'Equipe Magazine, Zoumana Camara est revenu sur l'année 2013 du Paris Saint-Germain, livrant de nombreuses anecdotes sur l'année écoulée. Un récit poignant de l'un des éléments influents du vestiaire màªme s'il joue peu.

Pour bien comprendre comment le groupe parisien est né, « Papus » revient sur un discours tenu par son président Nasser Al-Khelaà¯fi en décembre 2012, durant la mise au vert avant la réception de Porto en Ligue des Champions : « Une de ses phrases marque les esprits : « Ce soir, je veux voir des guerriers. Celui qui n'est pas pràªt à partir au combat ce soir, qu'il le dise maintenant et qu'il lève la main. Je le prendrai comme du respect, car il sera honnàªte vis-à -vis du club. Je ne lui en tiendrai pas rigueur. » Evidemment, personne n'a levé la main ! »

Camara a également évoqué les prétendues tensions qui ont touché le vestiaire l'an passé : « Le groupe a dû surmonter certains obstacles, surtout la barrière de la langue, source de grandes incompréhensions. Quand tu ne comprends pas l'autre, tuas tendance à interpréter les choses sans avoir sa version des faits. Il a fallu briser la glace. Nous retrouver lors de sorties au restaurant a permis d'abattre un peu ces cloisons au sein du groupe. » Cloisons qui ont vraiment sauté à Lyon au moment du match du titre : « Je me souviens de Beckham, heureux comme s'il avait gagné son premier titre et qui me dira, le lendemain, dans le bus qui nous conduisait au Trocadéro, à quel point il n'avait jamais vu une telle ferveur dans une ville après un sacre. Le seul qui était énervé, à Lyon, c'était Ibra ! Il s'était retrouvé coincé au contrôle antidopage », rappelle le défenseur de 34 ans, amusé.

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