Depuis son passage à une défense à 5 éléments, qu'il a abandonnée depuis, l'entraà®neur des Girondins de Bordeaux traà®ne une image de coach frileux qu'il n'est pas forcément. Si le début de saison de son équipe ne prouve pas vraiment le contraire, Gillot prônait il n'y a pas si longtemps un football champagne qui faisait plaisir à voir. C'était en 2010-2011, lors de sa dernière saison sur le banc du FC Sochaux, période faste qui avait convaincu les dirigeants bordelais de le ferrer.
« Gillot était très offensif, parfois màªme trop »
Bernard Genghini, qui l'a côtoyé de près dans le Doubs, se souvient très bien de son style. « Il ne voulait surtout pas s'emmerder sur son banc de touche. Il disait qu'il fallait jouer, et donc il jouait, nous a-t-il expliqué. Je me rappelle qu'on évoluait avec deux attaquants, Brown et Maà¯ga, avec deux ailiers, Dalmat au milieu et Gillot ne mettait màªme pas de n°6 ! Il était très offensif, parfois màªme trop. On a pris quelques dérouillées. Je me souviens d'un match où on est mené 3 à 0 après une demi-heure contre l'OL. On a pris 4-0 au final mais, dans cette configuration, on avait fait une énorme saison. Je crois qu'on a fini cinquième ». Le bon vieux temps, pour Sochaux et pour Gillot.
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