Equipe de France : Deschamps, vainqueur par KO

Allez sur un moteur de recherche, puis tapez dans un premier temps France-Ukraine. Vous pourrez y lire certains commentaires. Dans un second temps, tapez sur ce màªme moteur de recherche Ukraine-France. Et vous y lirez d'autres commentaires, radicalement différents. La différence, ce ne sont pourtant que quatre jours et une équipe au tout autre visage. Le point commun, c'est un homme, le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps. Celui qui réussit décidément tout ce qu'il entreprend. On passera sur la carrière (brillante) de joueur et son statut éternel de premier capitaine franà§ais à avoir soulevé une Coupe d'Europe des Clubs Champions. On insistera, en revanche, sur son parcours d'entraà®neur. L'AS Monaco ? Une finale de Coupe d'Europe, certes perdue. La Juventus Turin ? Un retour parmi l'élite. L'Olympique de Marseille ? Un titre de champion de France qui fuyait le club depuis vingt ans. Et, enfin, l'équipe de France. La succession de Laurent Blanc à peine digérée, DD a reà§u autant de tacles appuyés en quelques mois qu'en des années de carrière. Cette fois, les plus virulents étaient les journalistes et les consultants qui ne comprenaient ni ses méthodes (de jeu), ni ses choix (de joueurs).

Fort comme un Basque

8 victoires, 4 matches nuls et 6 défaites plus tard avec ses Bleus, Didier Deschamps envoie la France du football pour une Coupe du monde au Brésil. Mieux, il profite ensuite d'un tirage au sort clément qui laisse clairement entrevoir le passage des poules. Une constante chez Deschamps ? Ses missions sont couronnées de succès. Y compris avec ses méthodes, ses choix et màªme Patrice Evra. Fort, le Basque”¦

B.D.