PSG : les + et les – du match face au LOSC (2-2)

Après OM-Bordeaux et Lorient-OL, le PSG et Lille se sont également quittés sur un partage des points. Un résultat décevant pour le club de la capitale, mais pas si inquiétant dans le contenu.

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Points positifs :

– Excepté cinq minutes de flottement après le deuxième but nordiste, Paris a été nettement supérieur à son adversaire, qui n’a eu que son réalisme et sa rigoureuse organisation défensive (c’est déjà bien, direz-vous) à proposer. Sa première période aurait dû lui permettre de compter au moins un but d’avance et la seconde, avec davantage d’efficacité, de repasser devant son adversaire au tableau d’affichage. Ce nul est presque un hold-up.

– À 2-1, Laurent Blanc a sorti a aligné une équipe extràªmement offensive. Cela n’a pas permis aux Bleu et Rouge de l’emporter, mais pour une fois qu’un entraà®neur de L1 joue la gagne à fond et ose prendre de tels risques, on ne peut qu’applaudir.

– Ibrahimovic, Verratti et Matuidi ont évolué à leur niveau habituel. Un niveau très élevé.

– Paris a conservé son invincibilité à domicile, qui dure depuis 22 matches. Psychologiquement, màªme si la victoire n’est pas au bout, c’est une bonne chose. Une victoire lilloise aurait clairement fait tache avant les vacances et Paris n’aurait auquel cas aucunement profité du faux pas de Monaco vendredi contre Valenciennes (1-2).

Points négatifs :

– Ce qui plombe le PSG ce soir, c’est son manque de réalisme. Lavezzi, Thiago Silva (quel raté à trois mètres de la ligne de but !), Javier Pastore (qui frappe trop mollement devant Enyeama) ou Jérémy Ménez (qui tente le petit pont sur le gardien nigérian au lieu de centrer devant le but) ont tour à tour manqué l’occasion de mettre leur équipe devant au tableau d’affichage.

– Peu d’équipes ont aussi bien profité face au PSG des espaces laissés dans leur dos par les deux latéraux, en particulier Lucas Digne. Souvent pris à revers, l’ancien Lillois est pris de vitesse sur le premier but et provoque le penalty qui amène le second.

– Paris propose un meilleur football que l’an passé défensivement mais sa défense reste moyenne : voilà quatre matches de suite que Salvatore Sirigu (ou Nicolas Douchez) encaisse au moins un but. Le portier italien n’est d’ailleurs pas très rassurant ces temps-ci.

– Auteur d’une bonne entrée mercredi contre Saint-à‰tienne en Coupe de la Ligue, Javier Pastore n’a pas confirmé en ratant une belle occasion et plusieurs gestes assez simples. Jérémy Ménez, autre joueur sur la sellette, a apporté davantage de percussion mais rate la dernière occasion de son équipe. Les deux hommes restent en-deà§à de ce qu’on attend d’eux. Màªme constat pour Ezequiel Lavezzi.

Bilan : pas de panique, le PSG sait toujours jouer au ballon. Mais il devra régler son problème d’efficacité offensive. En dehors d’Ibrahimovic et Cavani, aucun autre joueur ne paraà®t capable de convertir ses occasions en but. Du coup, lorsque l’un des deux hommes est absent, comme c’était le cas ce soir avec Cavani, le festival offensif habituel se transforme en festival d’occasions manquées. La défense reste également perméable.