Malgré les nouvelles puissances financières que sont le PSG et l’AS Monaco, la Ligue 1 a toujours autant de mal à se vendre en dehors de nos frontières. Depuis lundi, le Sportel, marché international des contenus sportifs pour la télévision et les nouveaux médias, est à Monaco et la LFP tente tant bien que mal de vendre l’image de notre championnat. ‘Les dirigeants de club franà§ais ne doivent pas se faire trop d'illusions, rapporte L’Equipe. Déjà , pour l'instant, ils n'ont que 30 millions d'euros par an, car les recettes minimales assurées par AJS sont progressives entre 2012 et 2018. Et cette saison, ce minimum garanti ne sera pas dépassé. Il ne le sera pas non plus la saison prochaine au vu des contrats signés avec les 72 diffuseurs étrangers (qui émettent dans 215 pays). Il faudra en fait attendre le prochain cycle de trois ans, démarrant en 2015, pour espérer un développement et une revalorisation des contrats.’
Une hausse des recettes prévue qu’en 2018 ?
Si la Ligue 1 est assurée de recevoir une moyenne de 32,5 M€ sur les prochaines années, Al-Jazeera Sport (AJS), qui a pris la place de Canal + Events, se rémunère en encaissant les 5 millions d'euros suivants, rappelle le quotidien. Autant dire que màªme si la LFP venait à ramasser une hausse de quelques millions d’euros, ils partiraient directement dans la poche des Qataris. ‘Sur le cycle 2015-2018, les projections tablent sur une progression de l'ordre de 25%, qui ne réglera pas – loin de là – les problèmes financiers du football franà§ais‘ , conclut L’Equipe. Avec 605 M€ de droits télés annuels nationaux prévus jusqu’en 2018, la France est encore très loin de ses principaux concurrents européens.