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Ligue 1

ASSE – Exclu : Le témoignage ahurissant d’un supporter présent contre Bastia

Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que l’AS Saint-Etienne, le week-end dernier face à Bastia (2-2), pouvait enfin profiter de l’ouverture d’une tribune supplémentaire dans son chaudron de Geoffroy-Guichard.

En l’occurrence de celle baptisée Jean-Snella, où prenaient habituellement place les Green Angels. Ces derniers n’existent plus, du moins officiellement, ce qui n’a pas empàªché certains d’entre-eux d’allumer au cours de la rencontre des dizaines de fumigènes. Une pratique interdite qui met plus que jamais l’ASSE en porte-a-faux vis à vis des instances et des pouvoirs publics. Car comme l’a rappelé le club, hier sur le site officiel, l’ASSE ‘est convoquée le 9 octobre au Ministère de l'Intérieur et appelle à une prise de conscience face à la gravité des sanctions encourues, lesquelles peuvent aller jusqu'au huis clos et à la perte de points, afin que tous ceux qui aiment le football et les Verts ne soient pas pénalisés.

Pourquoi les fumigènes arrivent-ils dans le stade ?

Voilà pourquoi, au coeur de cette actualité, il nous paraissait intéressant de publier le témoignage d’un supporter, reà§u à notre rédaction hier en milieu d’après-midi. L’homme, dont on taira l’identité, était présent lors d’ASSE-Bastia. Dans la fameuse tribune Jean-Snella. Il nous écrit ceci : ‘Lors du match ASSE-Bastia, une de nos jeunes adhérentes (10ans), s’est vu contrainte de boire, avant d’entrer, le petit pack de jus de fruits qu’elle voulait boire pendant le match, par la préposée à la ‘fouille’. Par crainte sans doute qu’elle ne le jette sur un joueur bastiais… Surprise, lors de l’arrivée en Kop Sud. Une bande d’abrutis, ennemis du club, qui va se voir sanctionner (huis-clos, retrait de points ?), ont enflammé la tribune. Ils étaient cagoulés (courageux mais pas téméraires !) Mais qu’ont fait les fouilleurs là ?‘ On est en effet en droit de se poser la question. Si il est une évidence que l’ASSE fait tout son possible pour mettre fin aux problèmes, il en est une autre que son service de sécurité n’est pas à la hauteur. On impose aux enfants de boire du jus de fruit et, dans le màªme temps, on laisse entrer des dizaines d’individus avec, sur eux, des fumigènes. Compliqué de fouiller ? Certes, un ‘fumi’ peut se dissimuler, mais c’est bel et bien cet unique problème que doit gérer le club stéphanois aujourd’hui. Sous peine d’encourir de graves sanctions. Et de ne màªme plus pouvoir accueillir, lors de matches à huis-clos, des enfants et leurs jus de fruits.

 

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