AC Ajaccio
Ligue 1 : le malaise des Ultras raconté par un de leurs avocats
Le nom de Maître Pierre Barthélemy n’est sans doute pas inconnu pour qui suit l’actualité du PSG.
Cet avocat a pris la tàªte de la contestation menée par les anciens supporters du PSG membres d’associations, exclus du Parc des Princes ou ne souhaitant plus s’y rendre. Interrogé ce vendredi dans L’à‰quipe, le magistrat explique pourquoi les mouvements Ultras en France se sentent aujourd’hui victimes de persécution.
‘Il n'y a qu'à voir les événements de dimanche dernier à Nice. Des individus ont été parfaitement identifiés, mais il n'y a toujours pas eu la moindre interpellation”¦ Dans le màªme temps, on interdit des groupes entiers de déplacement jusqu'à la fin de l'année. Les pouvoirs publics veulent-ils écarter des fauteurs de troubles identifiés, ou veulent-ils s'en prendre au mouvement ultra en général ?
(…) Tous les ultras franà§ais partagent aujourd'hui le sentiment d'àªtre poussés dehors. Il y a toute une catégorie d’Ultras qui voit des gens entrer en tribunes en état d’ébriété avancée sans rencontrer de difficultés, qui voit des gens se battre en toute impunité alors qu’eux, pour l’usage illégal d’un fumigène, peuvent se retrouver interdits de stade. Beaucoup ressentent de l’acharnement à leur égard.
(…) Ils se sentent persécutés. Quand ils voient 249 interdictions de stade après un sit-in pacifique devant le Parc des Princes, en août 2010, à§a les choque. Ils se sentent ciblés, aussi, du fait d'avoir sur le dos les services de renseignements intérieurs et les sections d'intervention rapide de la police.’
Rappelons que la LFP, hier soir, a décidé de placer en instruction le dossier concernant les violences ayant émaillé la rencontre Nice-ASSE (0-1) de dimanche dernier.