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Girondins de Bordeaux : Hoarau, l'expérience chinoise et Olive et Tom”¦

Dans un entretien accordé à France Football, Guillaume Hoarau est revenu sur son expérience chinoise au Dalian Aerbin.

Dans un entretien accordé à France Football, Guillaume Hoarau est revenu sur son expérience chinoise au Dalian Aerbin. L'ancien Parisien, parti à l'aventure avec son cousin Ludovic, a apprécié l'adaptation à la culture du pays : « Pour manger ce qu’ils mangeaient, il fallait y aller. Les barbecues aux scorpions, c’est dur… En màªme temps, au niveau espérance de vie, les Chinois vivent longtemps, c’est donc qu’ils ne sont pas plus cons que les autres. Mais c’est une culture. Quand t’arrives à vivre avec, à§a t’ouvre l’esprit », confesse l'intéressé, qui narre multitude d'anecdotes.

« On m'a mis des bâtons dans les roues »

S'il dit avoir « kiffé la Chine » et àªtre pràªt à repartir, le Réunionnais évoque néanmoins quelques blessures morales persistantes liées à son passage au sein du club.« Comment avez-vous fait pour vous planter dans un Championnat aussi peu relevé ? Quand je suis parti, je me suis dit : ‘C’est le Championnat chinois, je vais claquer vingt buts et je vais faire des plateaux télé.’ Je m’étais fait des petits plans (”¦) Mais on m’a mis des bâtons dans les roues. On ne m’a pas laissé la place pour m’exprimer. De toute faà§on, quand à§a ne passe pas là -bas, il ne faut pas insister. Quand tu arrives dans un pays et que tu es étranger, à§a peut gàªner certaines personnes », poursuit-il, refusant de trop rentrer dans les détails.

« Le football n'est pas né en Chine »

En tout cas, ne comptez pas sur lui pour devenir un super VRP du football chinois ! « Dans ma tàªte, j’avais l’idée de créer une passerelle entre l’Europe et la Chine. Il y a tellement à faire. J’étais sûr que plein de mecs allaient m’appeler pour venir. J’avais envie d’inciter les gens à aller là -bas. Mais, au final, c’est le chemin inverse. On m’appelait pour savoir si c’était bien d’y aller. Aujourd’hui, je les freine (”¦) Si tu veux t’ouvrir au monde, il faut le faire, et pas à moitié. Le football n’est pas né en Chine, à part Olive et Tom à côté, au Japon… Si tu ne vas pas piocher et prendre ce qu’il y a de mieux ailleurs pour faire évoluer ton football, à§a ne marchera pas », avance-t-il.

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