Equipe de France
FFF : ça bouge à l’approche de l’élection
Même s’il fait figure de grandissime favori à sa réélection à la tête de la Fédération française de football, Noël Le Graët n’a pas que des amis dans le monde du football.
Màªme s’il fait figure de grandissime favori à sa réélection à la tàªte de la Fédération franà§aise de football, Noël Le Graët n’a pas que des amis dans le monde du football. On connaà®tra ainsi en fin de semaine ses adversaires dans l’élection. Ces derniers ont en effet jusque jeudi soir pour déposer leur liste à la FFF. Aucun ne l’a encore fait, màªme si Eric Thomas, candidat des amateurs soutenu par Emmanuel Petit, en sera, tout comme Franà§ois Ponthieu.
A 70 ans, Le Graët brigue un nouveau mandat jusque 2016 et est vivement critiqué par Christophe Bouchet. L’ancien journaliste et président de l’OM au début des années 2000 l’accuse d’immobilisme. Une grande partie du monde du football accuse également celui qui fut maire socialiste de Guingamp de 1995 à 2008 de soutenir le taux d’imposition à 75 % pour la tranche de revenus supérieure à 1 millions d’euros par an « pondue » par Franà§ois Hollande et son gouvernement ou encore son absence de réforme au niveau de l’arbitrage.
Ce n’est pas tout puisqu’après s’àªtre fait battre par Le Graët à la présidence de la FFF en juin 2011 et avoir vécu une bonne année dans l’ombre, Fernand Duchaussoy est revenu dans le jeu dernièrement à la faveur de sa facile réélection à la tàªte de la Ligue du Nord-Pas-de-Calais de football. Un succès qui a donné des idées à ses anciens amis.
Le grand retour de Duchaussoy
D’après nos confrères de L’Equipe, Duchaussoy a dà®né avec Bernard Caà¯azzo (président de Saint-Etienne) et Frédéric Thiriez (président de la LFP tout juste réélu pour quatre ans) la semaine dernière. Et Duchaussoy n’a pas fini sa « tournée » et son retour sur le devant de la scène puisqu’il devrait rencontrer Christophe Bouchet dans les prochaines heures. Bouchet explique qu’il ne déposera sa candidature que s’il a une vraie chance de gagner.
En attendant, Le Graët continue de mettre en avant son bilan financier (bénéfice après impôt de 900 000 euros sur le dernier exercice) et de se réjouir du travail de Didier Deschamps, après qu’il n’ait pas reconduit Laurent Blanc au poste de sélectionneur.
Ce qui, au regard du dilettantisme et du peu d’implication au poste de Blanc, n’était il est vrai pas une mauvaise nouvelle. Sans parler d’une équipe coûteuse, dans laquelle Fabien Barthez était rémunéré quelques dizaines de milliers d’euros par an pour faire acte de présence à quelques entraà®nements et pour rigoler avec les gardiens de l’équipe de France.