Et pourtant, ils étaient nombreux.
C’est l’histoire d’un train qui arrive à l’heure. Et qui carbure. Sauvé lors de l'ultime journée en 2011-2012, personne n’imaginait VA à pareille fàªte en ce début de saison. Pas màªme les joueurs et les dirigeants locaux. L’intersaison a été agitée dans le Nord. La masse salariale (environ 12,5M d'euros annuels) avait été encadrée et le club devait absolument dégraisser et rééquilibrer ses comptes. L’optimisme n’était donc pas de rigueur à l’heure de débuter ce nouvel exercice. Loin de là .
Pourtant, toutes les grosses valeurs marchandes, Gaël Danic (30 ans), Nicolas Isimat-Mirin (20 ans), Gaëtan Bong (24 ans), Foued Kadir (28 ans) et Vincent Aboubakar (20 ans), sont restées au club. Loris Néry et Anthony Le Tallec sont eux arrivés. Avec la réussite qu’on connaà®t. Un recrutement ciblé et efficace. Presque parfait.
VA peut-il viser l’Europe ?
Les résultats, eux, sont inespérés. Candidat au maintien, VA se retrouve aujourd’hui dans la peau d’un challenger à l’Europe. Les autres formations de Ligue 1 redoutent leur voyage dans le Nord. Marseille (4-1) et Lorient (6-1), jusqu’alors invaincus, y ont laissé leur invincibilité et sont repartis les valises pleines. Et les plaies profondes.
Toutefois, dans le Nord, pas question de s’enflammer. La saison est longue, très longue. ‘On est bien installé dans la première moitié de tableau mais il ne faut surtout pas s'enflammer. Rien n'est fait. Une mauvaise série et on peut très vite se retrouver en danger. Je n'étais pas là la saison dernière mais beaucoup ici ne veulent pas revivre les màªmes sueurs froides‘ , nous explique Loris Néry, transfuge de l’AS Saint-Etienne à l’intersaison. A défaut de voir plus haut, Valenciennes profite de l’instant présent. En espérant qu’il s’éternise le plus longtemps possible.
A.F.
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