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Bleus : Rami : "Il ne faut pas oublier que j’étais mécanicien" (vidéo)

Discret depuis le dernier Euro manqué par les Bleus, où il a parfois pris "le bouillon" en défense centrale au côté de son ami Philippe Mexès – qui ne fait désormais plus partie des plans de Didier Deschamps -, Adil Rami est sorti de son silence dans les colonnes de L’Equipe.

Discret depuis le dernier Euro manqué par les Bleus, où il a parfois pris ‘le bouillon’ en défense centrale au côté de son ami Philippe Mexès – qui ne fait désormais plus partie des plans de Didier Deschamps -, Adil Rami est sorti de son silence dans les colonnes de L’Equipe. L’ancien Lillois a perdu sa place de titulaire dans l’axe de la défense des Bleus.

Il assure que les problèmes de comportement de certains Bleus (Nasri) ou les réactions épidermiques (Ben Arfa, M’Vila) sont classiques et que les ‘affaires’ ont été exagérées.

« C'est dommage ce qu'il s'est passé à la fin, cette histoire d'image de l'équipe de France. Car l'objectif fixé par Noël Le Graët, c'était de passer la phase de groupes. On l'a fait, et on a perdu en quarts de finale contre la meilleure équipe d'Europe et du monde. Pendant la préparation, en France, les vingt-trois joueurs ont été exemplaires. On a communié avec le public, on a signé des autographes. On était soutenus, je l'ai ressenti. Après, un joueur a eu un problème et à§a arrive. Mais je trouve que tout a été exagéré. »

Rami n’a également pas compris les critiques sur ses performances alors qu’il sortait d’une saison pleine et fatigante avec Valence.

‘Il ne faut pas oublier que j’étais mécanicien’

« Ce n'est jamais très agréable car j'ai eu l'impression que deux ou trois matches ont détruit tout ce que j'avais accompli lors des deux dernières saisons. C'est dur, parfois injuste. Mais encore une fois, je n'ai pas fait une bonne compétition. C'est le très, très haut niveau. On n'a pas le droit de se rater. Je suis encore jeune. Je vais grandir, je le sais. »

Il rappelle qu’il n’était pas footballeur professionnel il y a encore cinq ou six ans : « J'essaie de relativiser. Je sais d'où je viens. Il y a quelques années, j'étais mécanicien, oui mécanicien. Il ne faut pas l'oublier. (Il rigole.) Aujourd'hui, j'évolue à Valence, je suis en équipe de France. J'ai surtout envie de montrer que durant l'Euro ce n'était pas moi. »

Enfin, alors qu’il évolue en Liga depuis un peu plus d’un an, Rami est persuadé que les Bleus peuvent bousculer l’Espagne au stade Vicente Calderon de Madrid, mardi prochain : « Il faut arriver à faire douter cette équipe, à lui faire peur, à lui montrer qu'on a de bons joueurs. Encore une fois, je connais bien cette sélection espagnole, on est capables de la perturber. »

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