Entretien.
But ! Football Club : Nicolas, pourquoi avoir choisi Reims, en partant de Sedan ?
Nicolas Fauvergue : Déjà le discours des dirigeants, du président. Le discours semblait plus que cohérent : un promu qui monte avec un objectif de maintien et par la suite, si maintien, essayer de se positionner en Ligue 1 le plus longtemps possible et pourquoi pas, quelques années plus tard, décrocher une place européenne, on n'en sait rien. Le club, je le connaissais. De par la proximité avec Sedan, j'ai eu l'occasion d'aller voir quelques matchs. L'engouement des gens autour de l'équipe, l'engouement d'une région, c'est impressionnant. C'est également un club mythique des années 50-60, c'était une belle époque. Et si on pouvait refaire un peu ce qu'ont fait les anciens, ce serait que du bonheur. Toutes ces choses-là ont fait pencher la balance pour le Stade de Reims.
Vous étiez plutôt attendu, avec votre passé sedanais. En quelques matchs, l'intégration est plutôt réussie”¦
Depuis le premier jour où je suis arrivé, je me suis senti très bien au Stade de Reims. Après c'est sûr qu'il y a des gens qui font attention au passé. Mais moi, je vis avec le présent et si je peux me permettre de le répéter, je ne suis pas Ardennais. Je ne suis pas né là -bas, ma région c'est le Nord Pas-de-Calais, il faut bien que tout le monde se mettre à§a en tàªte. Je ne regrette pas non plus mes années passées à Sedan parce que j'ai évolué, marqué des buts, j'ai pris de la confiance, et à§a servira au Stade de Reims. Parce qu'un attaquant qui prend de la confiance, màªme chez son pire ennemi, c'est une bonne chose. C'est du passé, aujourd'hui je suis rémois et 100% rémois.
Vous àªtes-vous fixé un objectif comptable ?
Je ne me mets jamais d'objectif en tàªte parce quand je ne les atteins pas, je me ruine mes vacances. Donc je ne préfère pas me donner d'objectif comptable. Par contre, je me donne comme objectif d'àªtre le plus performant possible à chaque match et d'aider les coéquipiers, ainsi que de me remettre en question après chaque match, qu'il soit bon ou mauvais de ma part.
Recueilli par Benjamin Viard