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Espagne

FC Barcelone, PSG : Messi, tous les détails de l’incroyable négociation

Marca n’a pas raté l’occasion de mettre la pagaille au FC Barcelone en révélant vendredi « une embrouille Messi ».

Marca n'a pas raté l'occasion de mettre la pagaille au FC Barcelone en révélant vendredi « une embrouille Messi ». Pour nos confrères, c'est clair : le nouveau contrat qu'attend Lionel Messi au Barà§a coince par la faute du nouveau président Josep Maria Bartomeu. Le journal espagnol a livré des détails troublants des négociations entre les deux parties en dressant une chronologie des faits assez stupéfiante. En la parcourant, on peut ressortir plusieurs temps forts.

Les négociations débutent à l'été 2013

Conscient que l'arrivée de Neymar a un peu contrarié Lionel Messi (il voulait Sergio Agüero), Sandro Rosell décide de convoquer son prodige dans sa propriété personnelle au mois d'août dernier pour lui faire savoir que son prochain contrat prévoira un salaire net fixe supérieur à celui du joueur le mieux payé au monde (Cristiano Ronaldo avec 18M€ annuels) avec plusieurs bonus à la clé. Les deux hommes se quittent en se promettant que tout sera réglé au mois de septembre.

Bartomeu veut baisser l'offre originelle de Rosell

La rentrée arrive, le FC Barcelone voit des problèmes inattendus surgir (Andres Iniesta met la pression pour prolonger) et Rosell demande au clan Messi de patienter jusqu'à décembre. L'ancien président est alors pris dans la tourmente Neymar et rien n'évolue pour Messi. Josep Maria Bartomeu, nommé dans la précipitation, s'occupe du dossier une semaine après son arrivée à la présidence blaugrana et voit évidemment le clan Messi lui mettre sous le nez l'offre avantageuse de Rosell.

Le Barà§a veut une partie des droits d'image de Messi

Bartomeu n'est pas d'accord et lui propose alors un contrat avec des bonus sportifs compliqués à atteindre, comme le fait de gagner la Ligue des Champions chaque année ! Cela refroidit le clan Messi, qui tique surtout sur le fait que le Barà§a veut toucher un pourcentage sur les droits d'image du joueur (les revenus du sponsoring de l’Argentin sont de 23 millions d’euros avec les huit marques majeures qui utilisent son image). Devant ces revirements, Jorge Messi, le père, pense à rompre les négociations mais n'envisage pas pour autant un départ de son fils, sous contrat jusqu'en 2018.

Le clan Messi présente une contre-offre refusée par le FC Barcelone

Il espère juste que des clubs prestigieux mis au courant de cette brèche mettront la pression sur le FC Barcelone afin qu'il cède. Pour montrer sa bonne foi, Jorge va màªme jusqu'à présenter une contre-offre à Bartomeu, un document qui prévoit de baisser le salaire fixe de Lionel Messi mais en échange d'inclure des bonus plus accessibles pour lui : disputer 60% des matchs officiels, qualifier l'équipe en Ligue des Champions et passer la phase de groupes de la compétition. En revanche, le Barà§a ne doit pas toucher aux droits d'image du joueur. Hors de question. Au total, la différence entre cette dernière proposition du clan Messi et celle du Barà§a est de 45 millions d'euros (9M par an sur un contrat de 5 ans, prolongé jusqu'en 2019).

Pour l'instant, les deux parties ne sont donc pas d'accord. Aucune prolongation de contrat n'est à l'étude et la clause libératoire n'a pas bougé. Elle est toujours de 250 millions d'euros. Mais Marca conclut en précisant que « l'envie première de Lionel Messi est de poursuivre au FC Barcelone ». Le PSG n'a qu'à bien se tenir.

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