OM – PSG : Pierre Ménès se lâche sur le Clasico
A l’occasion d’un chat sur le site de Canal+ deux jours du Clasico PSG-OM, Pierre Ménès était en très grande forme.
Et il a envoyé quelques missiles. Morceaux choisis.
L'évolution de la rivalité
Aujourd'hui, ce n'est plus ce que c'était de l'époque Tapie face à Canal+ et c'est tant mieux ! Actuellement, il n'y a plus de Di Méco”¦ Le PSG et l'OM sont deux équipes qui jouent et qui mettent relativement peu de coups. Si on enlève les deux tondeuses à gazon Romao et Motta, ce sont des équipes très correctes au niveau du comportement.
Pour moi, c'est le côté navrant des Clasico. Qu'il soit obligé de s'excuser auprès des supporters marseillais parce qu'il déjeune au restaurant et pose sur une photo avec des joueurs du PSG, qui sont pour lui des « collègues de travail », c'est n'importe quoi ! Je trouve qu'on s'excuse beaucoup trop dans le foot ! Moi, je peux m'excuser mais il faut que j'ai fait quelque chose de mal. Si j'ai été bouffer une pizza et fait une photo avec des mecs qui font le màªme boulot que moi, il faut que je m'excuse de à§a ? On va trop loin ! C'est du folklore de pseudos supporters”¦
Valbuena – Motta, le meilleur pour les Césars ?
Le trophée du plus beau plongeon, on ne peut le donner qu'à Valbuena. Et le trophée de l'escroc aux pieds de velours, tu peux le donner à Motta. Motta concentre tout ce que j'adore et tout ce que je hais dans le foot. Tout ce qu'il fait, c'est intelligent. Il fait respirer la balle, il nettoie. Et à côté de à§a, il est méchant, vicieux et tricheur”¦ Il y a 50% de lui que j'adore et 50% de lui que je déteste. Pourtant, c'est le cÅ“ur du PSG.
Le Marseillais qui pourrait àªtre titulaire au PSG
Mandanda, c'est tout ! Valbuena ? Celui de cette année ? Je ne vois pas à la place de qui”¦
Ses meilleurs souvenirs d'un PSG – OM ?
Il y en a deux. Un de chaque côté comme à§a je ne me ferais pas d'ennemis”¦ Le but incroyable de Basile Boli d'une tàªte hallucinante aux 16 mètres trois jours après Munich. Ce jour-là , il marchait sur l'eau. Pour Paris, c'est la victoire 3-0 au Vélodrome avec le festival Ronaldinho. A l'époque, j'étais encore à L'Equipe et je suivais Arsenal. J'avais vu le match chez Robert Pirès avec Patrick Vieira. Vieira me lance : « à§a fait deux semaines que tu nous les casses avec ton Ronaldinho. On va voir ce qu'il vaut ce soir ! » Il a vu. Je me souviens de Ronaldinho quittant la pelouse sous les acclamations du public marseillais. Il y a des rivalités mais tu apprécies quand tu te trouves face à des diamants purs comme lui, Zlatan ou Abédi Pelé.
Son pronostic ?
2-0 pour Paris.