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Evian : Les papys vont-ils encore faire de la résistance ? (QQF 8/20)

Si l’effectif de l’ETG est un peu rajeuni par rapport à l’an dernier avec les départs de Christian Poulsen (32 ans) et Jérôme Leroy (37 ans), le club haut-savoyard – 9e de Ligue 1 l’an passé – s’appuiera encore sur une épine dorsale très expérimentés.

Si l'effectif de l'ETG est un peu rajeuni par rapport à l'an dernier avec les départs de Christian Poulsen (32 ans) et Jérôme Leroy (37 ans), le club haut-savoyard – 9e de Ligue 1 l'an passé – s'appuiera encore sur une épine dorsale très expérimentés. Il faut dire que les Andersen (30 ans), Angoula (31 ans), Sorlin (33 ans), Barbosa (36 ans) ou, à un degré moindre, Govou (33 ans) en ont encore un peu sous la pédale. Quand on voit la saison de Cédric Barbosa et ses statistiques de NBA (8 buts, 8 passes décisives) ou la prestation de haut vol réalisée par Jérôme Leroy face à l'OM (2 buts), on se dit qu'Evian mérite vraiment son appellation de « source de jeunesse ». « Personnellement, je pense qu'il n'y a pas d'âge pour faire de bonnes performances», commente le défenseur Aldo Angoula, 31 ans, déjà présent lorsque le club montait de National en Ligue 2 : « A chaque fois qu'on a découvert une division, on a pu s'appuyer sur certains joueurs qui avaient du vécu. Quand les choses vont un peu moins bien, la « sagesse » de certains anciens permettait d'apaiser les doutes. L'expérience, à§a n'a pas de prix. »

Barbosa (36 ans) : « Ne plus jeter les vieux comme des kleenex »

Sorte de Ryan Giggs local, Cédric Barbosa (36 ans) a rejoint l'aventure en 2009 alors que la France du foot le pensait fini. Trois saisons plus tard, l'ancien Montpelliérain et Messin continue de se repousser l'âge de la retraite : « L'an dernier, j'ai fait l'une de mes meilleures saisons. Maintenant les années se suivent et ne se ressemblent pas. A moi de remettre le bleu de chauffe », glisse-t-il dans un discours empreint d'humilité. La réussite des « vieux » de l'ETG amène une réflexion d'ensemble qui ravit aujourd'hui Barbosa : « A partir de 30-31 ans, on a tendance à préférer un ou deux jeunes issus de la formation plutôt qu'un vieux qui coûte cher. Mais si par notre expérience et nos prestations on peut prouver qu'on peut aussi faire confiance à un vieux au lieu de le jeter comme un « kleenex », on ne va pas s'en priver ». Angoula poursuit : « Si on peut lancer une mode, on ne va pas s'en priver! » Pour cela, il faudra confirmer lors d'une deuxième saison en Ligue 1 qui s'annonce celle de tous les dangers pour l'ETG. D'autant que la campagne de matchs amicaux désastreuse n'aura pas servie à accumuler de la confiance. Mais dans cette période, les anciens savent aussi tenir le discours adéquat : « L'erreur serait de se griser et de croire qu'on va finir dans les neuf premiers sans forcer. L'objectif est clair : le maintien », poursuit le « sage » Cédric Barbosa, qui porte sur ses épaules les espoirs d'une région qui redécouvre le football de haut niveau après un sevrage de plus de 20 ans.

A.C

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