PSG : les + et les – de la victoire à Leverkusen (4-0)

Sur la pelouse de la BayArena, on a retrouvé la machine de guerre de la fin d’année 2013. Voici ce qu’il faut retenir de cette démonstration.

Lire le résumé du match.

Points positifs :

– Nantes, Monaco… Le PSG a pris la bonne habitude ces dernières semaines d’ouvrir le score très rapidement. Ce n’était pas le cas en début de saison et cela facilite évidemment la tâche de cette équipe qui n’est jamais aussi à l’aise que lorsqu’elle doit faire courir l’adversaire.

– La différence avec les rencontres évoquées plus haut, c’est que cette fois, Zlatan Ibrahimovic et ses coéquipiers ne se sont pas contentés d’un but d’avance mais ont corsé l’addition avant la pause. Histoire de ne laisser aucun espoir de retour à leurs adversaires.

– La rendement de certains cadres étaient pointé du doigt dernièrement. Ce soir, Blaise Matuidi (buteur et impliqué sur le troisième but), Thiago Silva, Maxwell ou encore Marco Verratti ont prouvé que dans les grands rendez-vous, ils répondaient présent.

– La défense n’a pas encaissé de but. Ce n’est que la troisième fois sur les quatorze derniers matches. Toujours bon à prendre.

– Tous les joueurs mériteraient d’àªtre salués pour leur prestation. Un mot quand màªme sur Lucas, qui confirme ses progrès match après match en domptant ses gestes superflus. Lavezzi a également haussé son niveau de jeu. Cerise sur le gâteau, Yohan Cabaye a marqué. Idéal pour son intégration.

– Le résultat étant acquis à la pause, les hommes de Laurent Blanc n’ont pas eu à puiser dans leurs réserves. Blaise Matuidi est sorti dès l’heure de jeu. Bref, ce match ne devrait pas peser sur les organismes.

Points négatifs :

– Cette rencontre offre un argument supplémentaire à ceux qui considèrent que le PSG dépend trop du rendement de Zlatan Ibrahimovic. Double buteur, impliqué sur les deux autres réalisations de son équipe, le Suédois fait la pluie et le beau temps au sein de son équipe. Prions pour qu’il ne lui arrive jamais rien.

Bilan : on se demandait avant le match où en était ce PSG un peu moins souverain en championnat. On a désormais la réponse : en quarts de finale de la Ligue des Champions, ou presque.