Le défenseur central, surnommé ‘Le Policier’ , est aujourd’hui l’objet de nombreuses critiques. Sur ses performances sportives. Mais pas que. Et màªme, fait nouveau de son président. Protégé jusqu’à présent par Bernard Lacombe, le Brésilien a cette fois, comme d’autres, subi l’incroyable saillie de Jean-Michel Aulas début juillet. Un bilan à charge contre les ‘dinosaures‘ et les ‘pharaons‘ qui pourrissent le vestiaire‘ dans Le Progrès. JMA accusait également Cris d’avoir ‘freiné l’évolution du duo Koné-Lovren‘ et d’avoir contraint Claude Puel à le faire ‘resigner car il le craignait‘ . Surréaliste.
‘Pas de contact’
Adoré par les supporters lyonnais, Cris est beaucoup plus redouté dans le vestiaire. Hormis Michel Bastos, ‘un autre dinosaure’ , le Brésilien n’a que très peu de soutiens. La phrase de Jean-Michel Aulas d’avoir ‘freiné l’évolution du duo Koné-Lovren‘ prend d’ailleurs tout son sens quand nous savons que beaucoup d’anciens partenaires du Policier en charnière centrale de l’OL (Sébastien Squillaci, Jean-Alain Boumsong, Pape Diakhaté) apprécient plus que moyennement l’ancien joueur de Cruzeiro. Et c’est un euphémisme.
Avec la sortie d’Aulas, Cris est aujourd’hui dans l’expectative. ‘Si quelque chose de bien se présente, il partira, mais, pour l’instant, il n’y a pas de contact‘ , se contente de commenter l’agent du Brésilien dans les colonnes de L’Equipe, ajoutant que le défenseur central trentenaire est à l’affût ‘d’une bonne proposition‘ . Toujours très attaché à Lyon, Cris est pourtant contraint de revoir ses plans. Et aurait aimé que sa belle histoire avec l’OL, avec lequel il a notamment glané quatre titres de champion de France et été l’incontestable taulier de la défense centrale pendant des années, ne se termine pas en eau de boudin.
A.F