Anigo semble le mieux placé pour le remplacer.
L'imbroglio marseillais atteint son paroxysme et la reprise, lundi 2 juillet, s'annonce pour le moins tendue au centre d'entraà®nement Robert Louis-Dreyfus. Officiellement, Didier Deschamps y est toujours attendu pour animer et diriger la séance. Officiellement. Car de plus en plus, il se murmure à Marseille que celui qui a ramené le titre de champion de France sur le Vieux-Port après des années de disette ne sera pas là lundi prochain. Et pour cause, il négocierait ardemment avec le président de l'OM, Vincent Labrune, des modalités de son départ. Le divorce semble consommé. La décision de Deschamps, inéluctable. Les choses sont allées trop loin. Le champion du monde 1998 ne peut pas revenir en arrière. Selon La Marseillaise, Deschamps se mure dans un silence étonnant depuis quelques jours. « Son silence ne nous surprend pas dans la mesure où on l'attend au début de la reprise du groupe sportif », explique néanmoins Luc Laboz, le directeur de la communication de l’Olympique de Marseille, au média local.
Anigo, la passe de 3 ?
Le départ de Deschamps acté, il est temps, pour les dirigeants phocéens, de se plancher sur son remplaà§ant. Les candidats ne sont pas légion. Comme les profils recherchés, libres de tout contrat. Difficile en effet pour un club de débaucher un entraà®neur déjà en place alors que certaines formations ont déjà repris l'entraà®nement. Selon RMC, et màªme si les noms d'Antoine Kombouaré, Eric Gerets ou Elie Baup ont été évoqués, Vincent Labrune souhaiterait introniser José Anigo, le directeur sportif, à la tàªte de l'équipe première. Labrune a très peu de temps pour se retourner et Anigo est, sans doute, le choix le moins risqué. Le directeur sportif connaà®t la maison et les joueurs par cÅ“ur. Il s'adaptera rapidement et facilement. A deux reprises, il a déjà coaché l'OM, en 2001 et en 2004. Va-t-il accepté de replonger, lui qui avait démissionné en 2004 après un revers face au PSG ?
A.F.