Jérémy Toulalan parle peu mais quand il sort de l'ornière comme dans France Football ce mardi, le milieu de terrain monégasque envoie du lourd.
S'il ne voulait pas spécialement revenir sur l'affaire du bus de Knysna et sa fameuse lettre, « la Toul » lâche quand màªme quelques « scud » : « Ce dont je suis sûr, c'est qu'il y a un mec qui a assumé, et c'est moi. J'ai dit ce que j'avais fait mais les autres, on ne les a pas entendus. Personne (”¦) Je ne regrette rien, j'ai dit ce que je pensais. Moi, je peux me regarder dans une glace. »
« J'aurais pu en tuer ”¦ »
Refusant de balancer, l'ancien joueur de Malaga en dit beaucoup ”¦ ou pas assez selon les points de vue : « Si je donne un nom, à§a fera mal à cette personne. Et je pense qu'en plus, à§a ferait pas mal de bruit (”¦.) Les autres ? J'aurais pu en tuer, je ne l'ai pas fait. Je me répète, quand on est honnàªte et franc dans le milieu du foot, on se fait avoir (”¦) Parfois, je me demande si à§a ne serait pas mieux d'àªtre complètement con”¦ Comme à§a, on se ferait utiliser sans le savoir. »
« Monaco, c'est un peu Malaga, non ? »
Revenant son arrivée à Monaco, Toulalan assure n'avoir pas fait à§a pour l'argent et àªtre payé « moins bien » qu'à Malaga. Mais sa famille souhaitait rentrer en France et le cadre princier lui convient : « Monaco, c'est un peu Malaga, non ? L'ASM, ce n'est ni Paris ni Marseille. On va jouer le haut de tableau tout en ayant un certain cadre de vie. Finalement, je vais vers des destinations faites pour les vacances, sans le faire exprès », plaisante-t-il.
Dans deux ans, la retraire ?
Malgré une proposition du Stade Rennais avec un contrat de quatre ans à la clé, Toulalan a préféré la pige de deux saisons à Monaco : « D'ailleurs, il est fort possible que j'arràªte après ces deux saisons. Enfin, c'est ce que je pense aujourd'hui. »