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AS Monaco

PSG, AS Monaco : les Monégasques supérieurs dans l’état d’esprit

Le duel annoncé entre le PSG et l’AS Monaco n’en est qu’à ses prémices.

On se gardera donc de tirer des conclusions définitives. Au vu du premier match disputé par chacune des deux équipes, c’est toutefois l’ASM qui a laissé la meilleure impression, au niveau notamment de l’attitude.

Qu’importe le nom de l’entraà®neur qui s’assied sur son banc, Antoine Kombouaré, Carlo Ancelotti ou Laurent Blanc : le PSG affiche depuis deux saisons les màªmes carences, qui n’ont rien à voir avec des choix tactiques ou un manque de talent. C’est plutôt l’état d’esprit de l’équipe qui est en cause.

Le PSG, élève doué mais paresseux

Couronné champion l’an passé sans avoir jamais donné l’impression de forcer son talent, le club de la capitale transpire une forme de nonchalance qui lui fait attaquer la quasi-totalité de ses matches ‘en touriste’ et ne se réveiller qu’en cas d’extràªme urgence (les stats de ce début de saison sont éloquentes). Produit de luxe importé dans un championnat de seconde zone dont les Ibrahimovic ou Pastore semblaient presque ignorer l’existence, le PSG ne s’est jamais défait de son attitude d’élève doué mais paresseux, jouant à se faire peur pour ne pas s’ennuyer.

L’ASM, des stars qui ont les crocs

Est-ce que parce que certains de ses joueurs ont connu les affres de la Ligue 2 ? Ou parce que ses stars ont été moquées pour avoir rejoint un club au stade vide et ne disputant pas la Ligue des Champions ? Toujours est-il qu’à Bordeaux samedi soir (2-0), le Monaco 2013/14 a montré, au-delà de toute considération sur son jeu, un esprit de corps et une combativité de débutant, dont témoignait l’impressionnante màªlée humaine ayant suivi le but de Falcao.

Il est d’ailleurs aisé de faire le parallèle entre le comportement opposé des deux équipes et celui de leur star respective : le Colombien et sa grinta face au Suédois Ibrahimovic, plus brillant mais plus distant, et dont l’autosatisfaction, réelle ou feinte, semble parfois déteindre sur l’ensemble de son équipe.

Paris a enfin un rival, enfin un grand Paris ?

Au vu de ses premières prestations, Monaco, à défaut de présenter un onze aussi luxueux que celui du PSG, affiche donc un état d’esprit supérieur, à màªme de lui faire gravir des montagnes. Ce qui, paradoxalement, peut rendre service aux Parisiens. Depuis hier soir, Laurent Blanc et ses hommes le savent, ils ont désormais face à eux, en Ligue 1, un rival d’envergure. C’est peut-àªtre cela qui leur manquait pour forcer leur nature : ne plus àªtre seuls au monde.

JD

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