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PSG : les + et les – du match à Montpellier (1-1)

Il faudra attendre un peu pour connaà®tre le premier vainqueur de l’édition 2013/14 du championnat de France.

Le premier match de la saison, qui opposait ce soir Montpellier au PSG, s’est en effet conclu sur un match nul (1-1). Maxwell, auteur de son but annuel sur le terrain de La Mosson (il y avait déjà trouvé le chemin des filets il y a un an) a répondu à l’heure de jeu à l’ouverture du score précoce de Rémy Cabella (10e). Voici ce qu’il faut retenir de la prestation parisienne.

Lire le résumé du match.

Points positifs :

– Ce n’est qu’un match nul, mais il sauve les apparences. Une défaite aurait déjà eu des airs de catastrophe industrielle, la France entière se serait gaussée, le limogeage de Laurent Blanc aurait déjà fait les gros titres… Grâce au but de Maxwell, Paris s’offre une semaine de répit.

– Les hommes de Laurent Blanc ont montré en deuxième période un visage intéressant. Positionnés haut, variant leurs offensives et utilisant enfin les côtés, ils ont étouffé leurs adversaires, réduits à dégager le ballon le plus loin possible chaque fois qu’ils l’avaient en leur possession.

– Le club de la capitale n’a pas eu peur de jouer long sur la tàªte de Zlatan Ibrahimovic en fin de rencontre. Une arme utilisée avec une étonnante rareté l’an passé, màªme dans les situations d’urgence. Si le Suédois est d’abord un joueur très technique, ce serait dommage de se priver de ses 195 centimètres.

– Edinson Cavani a effectué une entrée en jeu pleine de volonté et a failli marquer sur son premier ballon (75e). Encourageant. Maxwell, Jallet, Matuidi et Lucas ont également montré de bonnes dispositions.

Points négatifs :

– Mené par Bordeaux lors du Trophée des Champions, le PSG s’est à nouveau retrouvé à courir après le score, cette fois dès les premières minutes. Il va devoir réapprendre à attaquer ses matches dès le coup de sifflet de l’arbitre, et non lorsqu’il lui faut déjà combler un but de retard.

– Le jeu parisien, une fois encore, a manqué de mouvement et d’espaces, les milieux offensifs ayant tendance à trop toucher le ballon et à oublier les montées des latéraux. La première mi-temps, en matière de jeu, était assez pauvre…

– Paris a encaissé un but. Cela n’a l’air de rien, mais pour une équipe qui, l’an passée, pouvait se targuer de 23 ‘clean sheets’, c’est forcément une mauvaise nouvelle.

– Ibrahimovic perd le ballon qui amène le but montpelliérain en voulant dribbler. À son image, les joueurs de la capitale prennent encore des risques inutiles en jouant trop facile. Le spécialiste en la matière reste Marco Verratti, capable d’enchaà®ner un coup du sombrero et une passe à l’adversaire…

– Javier Pastore a bien fini la rencontre mais n’avait pas pesé durant la première heure. Ezequiel Lavezzi n’a pas été décisif et oublie parfois d’enlever ses Å“illères. Bilan mitigé également pour Verratti ou Ibra (malgré sa passe décisive).

– Le PSG a affiché la màªme nervosité que la saison dernière : il suffisait de voir les joueurs s’agglutiner autour de l’arbitre à la pause, alors qu’ils n’avaient à ce moment pas de motif de mécontentement autre que leur niveau de jeu…

Bilan : Paris entame sa saison sur une mauvaise note, comme c’est son habitude quasiment chaque saison. S’il s’obstine à entamer ses matches sur un rythme de sénateur, il s’exposera, cette saison encore, à quelques couacs retentissants face à des équipes largement à sa portée.

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