Président du Conseil de Surveillance de l'ASSE, Bernard Caà¯azzo a accepté pour But! Saint-à‰tienne de faire le bilan du mercato.
Quel bilan faites-vous de l'été 2017 de l'ASSE ?
Si à la fin du mois de mai, on nous avait dit à Roland (ndlr : Romeyer) et à moi que nous allions réussir notre mercato d'entrées et de sorties comme c'est le cas aujourd'hui, nous aurions signé des deux mains. Depuis mai, nous avons réalisé un énorme chantier à l'ASSE (…) Je rappelle qu'au classement UEFA des clubs, nous sommes désormais la 4e équipe franà§aise derrière le PSG, l'AS Monaco et l'OL mais devant l'OM, Bordeaux ou encore Nice.
L'ASSE a beaucoup investi. Le club a-t-il pris de gros risques ?
Dès le mois de juin, j'avais appuyé le fait que le football franà§ais était en plein boum avec de nombreux clignotants au vert. Cela s'est vérifié avec les arrivées de grands joueurs comme Neymar, l'augmentation forte de la valeur de nombreux joueurs, l'arrivée de nouveaux investisseurs, le fort potentiel d'augmentation des droits TV franà§ais et internationaux”¦ Dans ce contexte, il faut savoir investir. J'ai la chance de voir ce qui se passe ailleurs et de conseiller le Directoire vers la stratégie la plus compétitive.
Quelle est-elle ?
L'ASSE doit garder ce qui fait sa force en local : le travail, l'humilité, la gestion rigoureuse, l'affection. Mais il faut y ajouter une dimension internationale. Pas seulement en Europe mais à l'échelle du globe. Mon expression favorite, c'est de vouloir faire du “Glocal”, la contraction de “global” et “local”. Cela peut définir notre philosophie.
Laurent Hess, à Saint-à‰tienne