Comme nous l'assure le président doubiste, la présence du Spice Boy est avant tout un bonus puisque le match faisait déjà recette sans lui.
But ! Football Club : Président, comment se prépare-t-on à affronter le PSG ?Alexandre Lacombe : On se prépare à jouer contre l’équipe leader du championnat, une équipe qui vient de jouer en Coupe d’Europe en faisant une très belle première période de jeu. C’est une équipe difficile à jouer car on est plutôt une équipe joueuse. Le risque contre Paris, c’est de trop jouer. On est vite puni. Ils se projettent vite vers l’avant et ont beaucoup de talent. On se prépare comme du temps où on affrontait Lyon dans les années 2000 et l’OM avant. C’est le leader avec une qualité – notamment offensive – qui fait un peu peur.
Bonal pourrait accueillir Beckham. Qu’est ce que à§a vous inspire ?
Beckham, c’est un peu la cerise sur le gâteau. Mais au-delà de Beckham, c’est ce qu’est en train de faire le PSG qui fait plaisir à voir depuis quelques années. Ils ont d’abord pacifié les alentours du stade sous l’ancienne direction, et aujourd’hui, la nouvelle direction et le nouvel actionnaire montent une équipe de ràªve. Mais réduire le PSG à Beckham n’est pas sympa pour tous les joueurs de talent qui composent cet effectif. Les Silva, Alex, Ibrahimovic, Ménez … La liste est très longue et je ne réduirais pas le PSG à Beckham. Le PSG est une équipe de stars qui a envie de jouer les premiers rôles en France et en Europe, et c’est tant mieux pour la Ligue 1.
La présence de Beckham change-t-elle quelque chose en termes de billetterie et de sécurité pour Sochaux ?
Absolument pas. Quand nous avons ouvert la réservation il y a 10 jours, nous étions à 15800 places vendues. Et on ne parlait pas encore de Beckham à Sochaux. C’est vraiment le petit plus, mais le nombre importants de stars dans l’effectif suffisait à à§a. C’est un match à guichets fermés. On en a joué d’autres cette saison. Il n’y a pas de mesures spéciales.
Parlons un peu de Sochaux, comment expliquez-vous que votre équipe soit aussi à l’aise contre les gros du championnat (victoire à Saint-Etienne, à domicile contre l’OM et nul contre Lyon) ?
On est une équipe qui aime jouer. C’est dans notre nature et notre histoire. Sochaux produit du jeu. En revanche, on a des difficultés à conserver un score. Contre des équipes plus agressives et plus défensives, on est plus en difficulté. C’est un peu le fruit du hasard. Il n’y a pas de raison particulière qui justifient ces difficultés contre les équipes du bas de tableau. On aime jouer au football et pour le faire il faut àªtre deux. On est en revanche incapable de se mettre dans une position défensive. J’ai d’ailleurs beaucoup de craintes contre le PSG, à cause de sa puissance. Dans le jeu, on est capable d’en faire un peu, mais eux sont capables d’en faire un peu plus.
Votre ambition cette saison est le maintien. Et pour l’avenir ?
On a eu beaucoup de blessés. Tout le monde l’oublie, mais on eu une véritable hécatombe cette saison au niveau des titulaires touchés pour d’assez longues durées. Le football est une alchimie fragile. Quand vous regardez un classement en fin de saison, à§a se joue à peu de choses. Il y a souvent peu de points d’écart entre une 14e et une 12e et màªme avec une 5e. La ligue 1 est serrée mais avec notre début de saison compliqué, on paye à§a. Mais la qualité de l’état d’esprit dans le groupe nous laisse espérer d’une fin heureuse en L1. Sans oublier notre parcours en Coupe de France que l’on va tenter d’améliorer (le club jouera un 8e de finale à domicile le 26 février prochain contre Troyes, ndlr).
Propos recueillis par Stéphane Gardent
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