Compétitions
PSG : Les dessous du contrat avec le Qatar
Alors que le fair-play financier va rentrer en vigueur d’ici un an et demi, plusieurs interrogations se posent sur le Paris Saint-Germain et notamment l’authenticité de son contrat d’image avec la Qatar Tourism Authority signé pour quatre saisons (2012-16) et censé rapporter entre 150 et 200 M€ par an.
Un contrat que beaucoup d'observateurs jugent comme du mécénat déguisé.
Dans les colonnes du Parisien, Jean-Claude Blanc, directeur général du PSG, est sorti de sa réserve pour répondre aux accusations. Dans un premier temps, l'ancien DG de la Juventus a déploré que l'on ne parle que du contrat QTA sans mettre en avant l'ensemble des nouveaux partenaires du club de la Capitale : « On a multiplié entre 3 et 5 les tickets de partenariat. Une marque qui payait hier 300 000 € pour avoir une présence significative au bord du terrain et la possibilité d'utiliser l'image collective des joueurs paie aujourd'hui entre 1,2 M€ et 1,5 M€. »
« QSI et QTA ne sont pas liés »
Interrogé sur la question de savoir si le PSG et QTA sont des partenaires liés, Jean-Claude Blanc répond par la négative : « Aujourd'hui, QSI est un fonds d'investissement et l'organisme qui est chargé de la promotion du Qatar est QTA (”¦) Le raccourci entre les deux est un peu facile (”¦) Je pense que cela arrange bien des gens de dire à§a. Il me semble que l'UEFA, qui parle beaucoup sur ce sujet — et peut-àªtre trop — se rangera derrière l'avis d'un panel indépendant qui jugera des éléments de contrat des grands clubs en Europe. »
« Les grands clubs, des médias permanents extràªmement puissants »
Le dirigeant parisien n'a pas voulu rentrer dans les détails du contrat. Parlant simplement d'un partenariat innovant : « Je pense que, demain, certains clubs majeurs seront intimement liés à des grands groupes de communication ou des pays. Les grands clubs sont devenus des médias permanents extràªmement puissants. Nous l'avons vérifié avec le premier entraà®nement de Beckham. L'investissement nécessaire pour s'offrir de telles retombées mondiales coûterait extràªmement cher et cela justifie en partie le montant du contrat entre QTA et le Paris Saint-Germain. »
« Nous sommes sereins »
Mais l'avenir du projet parisien est-il suspendu ou non à la validation de ce contrat par le panel indépendant ? « Je ne me pose màªme pas cette question. Je suis convaincu que nous avons tous les éléments pour démontrer au panel la pertinence de la construction de nos revenus, que nous sommes d'ores et déjà en règle avec les exigences du fair-play financier et que nous continuerons à l'àªtre dans les prochaines années. Nous sommes extràªmement sereins là -dessus. »
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