Dans « But ! Brest » , le latéral Brahim Ferradj s'est longuement confié. Le défenseur de 25 ans a notamment évoqué ses vertes années. Au pied du Chaudron à Saint-Etienne. Extraits.
Le Chaudron si près si loin”¦
Le peuple vert, version forézienne. C'est à Saint-Etienne que la famille Ferradj a pris ses quartiers, non loin du grand stade de Geoffroy-Guichard, théâtre des belles heures du football franà§ais dans les années 1970. Né le 4 septembre 1987, le petit Brahim, lui, est également fasciné par le “Chaudron”, màªme s'il garde ses distances. “Très tôt, j'ai tapé dans le ballon mais c'est à l'Olympique Saint-Etienne que j'ai fait mes classes, de la catégorie poussins jusqu'au moins de treize ans. Pour nous, l'A.S.S.E. c'était le club rival, on l'a d'ailleurs battu en finale de Coupe de Loire une année. L'équipe première ne tournait pas très bien à cette époque en plus. Je ne me voyais pas forcément jouer là -bas, je ne pensais màªme pas à faire carrière dans le foot.”
Sans doute une petite revanche à prendre sur ce club qui n'avait pas su lui ouvrir ses portes. En ce qui concerne Geoffroy-Guichard, il y a retournera assez régulièrement mais surtout en tant que spectateur. Avant d'y jouer enfin officiellement en mars 2011, sous les couleurs du Stade Brestois. Devant la famille, les amis. Mais ce jour-là , les Verts l'emportent 2-0. Nul n'est prophète en son pays, c'est bien connu.
A.B, à Brest
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