Notamment en période de transferts.
Expert en communication à son arrivée, Jacques-Henri Eyraud s'est récemment pris les pieds dans le tapis sur des sujets comme le PSG ou la tisane, le président de l'OM a peut-àªtre encore fait une bévue en évoquant le trop-plein de communication entourant le club phocéen. Forcément, les supporters peuvent se sentir visés. « Je veux bien qu’il y ait de la passion, de la ferveur, mais il doit y avoir une approche rationnelle des choses. On ne gère pas des millions d’euros à l’émotion. Ce que j’ai appris aux à‰tats-Unis, c’est que le sport est une industrie, pas de l’artisanat », a-t-il ainsi affirmé dans les colonnes de France Football. Eyraud a poursuivi son monologue en expliquant que l'osmose était parfaite entre lui-màªme, le directeur sportif Andoni Zubizarreta et l'entraà®neur Rudi Garcia.
Une osmose parfaite entre Eyraud, Zubizarreta et Garcia
« Il y a deux règles très simples chez nous : on n’impose pas de joueur au coach et le coach ne choisit pas de joueur tout seul. Par exemple, si Grégory Sertic est le choix de Rudi Garcia ? Oui, mais il ne serait pas venu si Andoni avait estimé qu’il y avait une meilleure solution, a-t-il ajouté. Autre exemple, Rudi a intégré les six éléments les plus performants de la Gambardella pour le premier stage. Il a aussi donné sa chance au petit Maxime Lopez et encouragé la contractualisation du jeune Boubacar Kamara. Il donne le sentiment de travailler comme si l’OM allait àªtre son dernier club. Andoni, lui, a des idées très précises mais il possède un flegme et une élégance qui permettent le dialogue en permanence, a-t-il poursuivi. Moi, je n’interviens qu’en fin de négociation. Je donne le feu vert si à§a rentre dans notre budget, je refuse si ce n’est pas dans notre économie ou je donne un coup de pouce si je sens que l’effort vaut le coup. »
JP