A seulement 22 ans, il a forcé le respect de ses coéquipiers comme de ses adversaires en Ligue 1. Patron de la défense marseillaise, le Camerounais a accepté de revenir sur son parcours olympien en exclusivité pour ‘But! Marseille‘ .
But! Marseille : Comment vous jugez votre parcours à l'OM, vous qui àªtes arrivés à la base pour faire le troisième homme de la défense centrale ?
Nicolas NKOULOU : Pour moi, je suis en train de passer de très bons moments à Marseille. C'est vrai qu'en venant, ce n'était pas pour jouer tout de suite. Mais je suis un compétiteur. Il n'y a pas vraiment eu de déclic. Je suis très exigeant envers moi-màªme. Encore aujourd'hui, je ne me considère pas comme celui qui est indéboulonnable, non.
Vous vous àªtes adaptés très vite à Marseille, là où certains mettent des mois voire des années. Comment l'expliquez-vous ?
J'ai toujours eu cette faculté. Déjà à Monaco, quand je suis arrivé, j'étais tout seul. Cette solitude, j'arrive à la gérer. Du coup, à§a n'a pas été nouveau pour moi quand je suis arrivé à Marseille. Encore que j'avais un compatriote, un frère à côté de moi qui m'a facilité les choses (ndlr : Stéphane Mbia). Cette intégration a été facile. Surtout que j'ai trouvé de bons mecs, un bon vestiaire, un bon staff. à‡a a été plus facile.
‘Je ne veux pas parler de l'avenir’
Est-ce que vous pouvez dire que vous ne bougerez pas cet hiver, ou vous àªtes ouvert à toutes les possibilités ?
(Il réfléchit) Comme j'ai toujours dit, j'appartiens à l'OM. L'été dernier, j'étais déclaré intransférable, je l'ai pris comme une marque de confiance. Je ne veux pas parler de l'avenir. Je profite des bons moments que je passe ici.
On imagine que à§a vous tente, quand màªme, de partir dans un très grand club après l'OM”¦
Comme tous les joueurs. On a envie de se retrouver dans les plus grands clubs, comme tous ces grands joueurs. Maintenant, avant de penser au futur, il faut profiter du présent. Je passe des très bons moments ici, et je vais les savourer tant que je pourrais.
Propos recueillis par David CALAIS et Michael LESCOT, à Marseille
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